
Lors du sommet franco-africain, François Hollande a proposé vendredi le concours de la France pour entraîner chaque année 20 000 soldats africains si le continent se dotait d'une force de réaction rapide pour "assurer pleinement sa sécurité".
L’Afrique doit "maîtriser son destin", "assurer pleinement sa sécurité", a martelé François Hollande, vendredi 6 décembre, au cours du sommet pour la paix et la sécurité en Afrique, à Paris. Le chef de l'État a proposé le soutien de Paris si le continent noir se dotait d'une force de réaction rapide.
"La constitution d’une force de réaction rapide sous l’égide de l’Union africaine (…) exige des moyens de commandement et de renseignement", a dit le président dans son discours d’ouverture. "La France est disposée à apporter tout son concours à cette force" en fournissant "des cadres militaires" et en participant "à des actions de formation". "Elle peut entraîner chaque année 20 000 soldats", a assuré François Hollande, qui s'exprimait devant une quarantaine de dirigeants africains réunis pour ce sommet de l’Élysée.
Alors que Paris vient de s’engager pour la deuxième fois en moins d’un an en Afrique en envoyant 1 200 soldats en Centrafrique, l’une des priorités affichées de la France est de permettre aux Africains d’assurer eux-mêmes leur sécurité. D’ici là, la Centrafrique doit faire l’objet, samedi 7 décembre, d’un mini-sommet spécial pour évoquer la situation dans le pays et l’intervention de forces africaines et françaises qui a débuté.
Avec AFP et Reuters
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