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Manifestations anti-gouvernementales en Thaïlande

Aujourd’hui sur le Net, la toile témoigne des manifestations anti-gouvernementales en Thaïlande. Des activistes tunisiens craignent un retour de la censure en ligne. Et Google cherche à favoriser l’accès des femmes indiennes à Internet.

Manifestations anti-gouvernementales en Thaïlande

En Thaïlande, les manifestants mobilisés depuis plusieurs jours contre le gouvernement ne désarment pas et ont pris d’assaut plusieurs bâtiments officiels à Bangkok. Comme en témoignent ces images diffusées sur Twitter, le ministère des finances a ainsi été assiégé par des centaines d’opposants qui en ont pris le contrôle.

Un mouvement largement relayé sur les réseaux sociaux. Plusieurs groupes Facebook regroupant des dizaines de milliers d’internautes sont en effet utilisés par les protestataires pour exprimer leur détermination à faire tomber la Première ministre Yingluck Shinawatra, ainsi que pour diffuser jour après jour les plans d’action prévus par les leaders de la fronde.

Une colère provoquée par la présentation, le mois dernier, d’un projet d’amnistie dont aurait pu bénéficier Thaksin Shinawatra, le frère de l’actuelle chef de gouvernement qui a été condamné pour corruption en 2008. Plus de 600 000 internautes ont ainsi signé cette pétition en ligne contre ce projet de loi qui a depuis été suspendu.

Mais les tactiques employées par l’opposition sont très critiquées par des internautes comme Terence Chulavachana. Sur Twitter, cet activiste dénonce notamment l’occupation des bâtiments officiels qui pourrait d’après lui déclencher de nouvelles violences politiques dans le pays.

D’autres s’inquiètent quant à eux des intimidations dont ont fait l’objet des journalistes locaux et étrangers. Accusé d’être un partisan des « chemises rouges » fidèles au clan Shinawatra, le reporter allemand Nick Nostitz a ainsi été attaqué lundi par des manifestants après avoir été victime de menaces sur les réseaux sociaux.


Les Tunisiens craignent le retour de la censure du web

La censure du web va-t-elle faire son retour en Tunisie ? C’est que craignent les internautes depuis que le gouvernement a annoncé la création par décret de l’agence technique des télécommunications, l’ATT. Un organisme dont l’objectif officiel est de lutter contre la cybercriminalité.

Mais des activistes redoutent qu’il ne devienne finalement un outil de répression au service du pouvoir pour surveiller et censurer les Tunisiens sur Internet. Et la fronde n’a pas tardé à s’organiser autour du hashtag #StopATT sur les réseaux sociaux, avec des internautes qui font notamment circuler des extraits du décret de création de cette nouvelle agence qui représente, à leurs yeux, une menace à la fragile liberté d’expression dans le pays.

Une opinion partagée par les pirates informatiques d’Anonymous qui mettent en garde le gouvernement tunisien dans cette vidéo postée sur YouTube et lui demandent de supprimer l’ATT.

En attendant, certains blogueurs comme le caricaturiste Z préfèrent rire de l’éventuel retour d’Ammar 404, un personnage fictif inventé par les Tunisiens pour évoquer avec humour la censure du web sous l’ère Ben Ali. Alliant filtrage d’Internet et surveillance des télécommunications, le dispositif de contrôle du web de l’ancien régime était en effet honni des internautes du pays.

Google cherche à connecter davantage d'Indiennes à Internet

En Inde, seul un internaute sur trois est une femme. Un constat qui a poussé Google à lancer une campagne pour inciter les Indiennes à se connecter davantage en ouvrant des points d’accès à travers le pays.
Un site dédié tente par ailleurs de leur montrer comment Internet peut faciliter leur vie quotidienne à travers par exemple les blogs de recettes de cuisine. Une plateforme qui offre également des guides sur l’utilisation d’un ordinateur et la navigation en ligne. Objectif de l’initiative : permettre à 50 millions d’Indiennes d’accéder au web d’ici 2015.

Tendance du jour sur les réseaux sociaux

« We Fought About » est le nom du fil Twitter que tiennent Claire Meyer et Alan Linic. Un compte que ce couple d’Américains utilise pour recenser tous les sujets qui, aussi futiles soient-ils, ont provoqué une dispute entre eux. Différences d’opinions, crise de jalousie ou bien blagues potaches… Ces messages souvent très drôles ont permis au compte d’amasser plus de 20 000 abonnés. Mais en dehors de ces petites querelles, les deux conjoints disent s’entendre très bien l’un avec l’autre.

La vidéo du jour

Des pros du graffiti lâchés dans un entrepôt abandonné pendant dix jours avec une bonne dose de peinture… Il n'en fallait pas plus pour inspirer Selina Miles, la réalisatrice de cette vidéo. Avant la destruction de cet immense bâtiment situé à Brisbane en Australie, quatre artistes s'en sont donnés à coeur joie pour le redécorer à leur manière. Une jolie démonstration de talent et de créativité vue par 3 millions d'internautes en seulement cinq jours.