Grâce à sa victoire au Grand Prix des États-Unis, l'allemand Sebastian Vettel, déjà assuré du titre de champion du monde, est devenu le premier pilote de Formule 1 à remporter huit courses d'affilée dans la même saison.
Même s’il a déjà été sacré fin octobre champion du monde pour la quatrième année consécutive, Sebastian Vettel continue de briller sur les circuits. En remportant dimanche 17 novembre le Grand Prix des États-Unis, à Austin, le pilote Red Bull est devenu le premier à signer huit victoires de suite dans la même saison en Formule 1.
"Je ne sais pas quoi dire, je suis sans voix. Je suis très fier de ce moment. Cela prendra sûrement un peu de temps pour réaliser la signification de tout ça. Les gens ont tendance à oublier que chaque week-end est un défi, et qu’une telle série est quelque chose d’extrêmement difficile à réaliser", a-t-il déclaré très ému sur le podium.
Le champion allemand était en tête, du départ à la ligne d’arrivée, qu’il a franchie avant Roman Grosjean (Lotus) et son équipier Mark Webber. Le pilote français a égalé son meilleur résultat en carrière en F1 (Canada 2012), et a décroché son 6e podium de la saison (dont quatre sur les cinq derniers GP).
Neuf victoires consécutives ?
"J’ai pris un très bon départ, j’ai presque eu Seb (Vettel). C’était la clé pour pouvoir battre une, voire les deux Red Bull. Il a fallu se battre contre un Webber très rapide, mais j’avais une super voiture et on a bien géré les pneus", a raconté Romain Grosjean après la course.
Lewis Hamilton, qui avait remporté cette course la saison dernière, a terminé à la quatrième place au volant de sa Mercedes a près de 30 secondes. Deuxième au classement des pilotes, l’espagnol Fernando Alonso a, pour sa part, pris la cinquième position avec sa Ferrari.
Jamais rassasié, Sebastian Vettel pourrait de nouveau entrer dans l’histoire, dimanche 24 novembre, lors du dernier Grand Prix de la saison à Interlagos au Brésil. En cas de nouvelle victoire, il égalerait le record de neuf victoires consécutives de l’italien Alberto Ascari, qui les avaient étalées sur deux saisons (1952 et 1953) et les 13 succès en une saison de son compatriote Michael Schumacher (2004).
Avec dépêches AFP et Reuters