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Au cours d'un entretien téléphonique avec le secrétaire général de l'ONU sur les massacres perpétrés en Syrie le 21 août, dans la banlieue de Damas, François Hollande a jugé "probable" l'usage d'armes chimiques durant cette attaque.

François Hollande a évoqué jeudi "l'usage probable d'armes chimiques" lors d'un entretien téléphonique avec le secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon, à propos des "massacres intervenus en Syrie" dans la nuit de mardi à mercredi, a déclaré l'Elysée.

Le chef de l'Etat "a fait part (au secrétaire général de l'ONU) de l'émotion suscitée en France par les massacres intervenus en Syrie dans la nuit du 20 au 21 août, et de l'usage probable d'armes chimiques", a écrit la présidence dans un communiqué.

Le président a également "salué l'engagement de M. Ban Ki-moon pour procéder à une enquête rapide et impartiale et a réaffirmé son soutien total aux Nations Unies pour mener à bien cette mission dans les meilleurs délais", toujours selon l'Elysée.

Les membres du Conseil de sécurité ont affirmé mercredi vouloir "faire la lumière" sur les accusations d'utilisation d'armes chimiques près de Damas et "salué" la "détermination" de l'ONU à enquêter. Mais le Conseil n'a pas adopté de déclaration formelle, la Russie et la Chine, qui s'efforcent de protéger le régime du président syrien Bachar al-Assad, s'y opposant.

AFP