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Djokovic fait sombrer Federer et retrouve Murray en finale

Le Serbe Novak Djokovic (photo) a validé son billet pour la finale du Masters 1000 de Miami en disposant de Roger Federer. Le Suisse, après avoir brillamment enlevé la première manche, s'est écroulé dans les deux suivantes.

Reuters - Le Serbe Novak Djokovic rencontrera le Britannique Andy Murray dimanche en finale du tournoi Masters 1000 de Miami après avoir battu vendredi en demi-finale le Suisse Roger Federer, deuxième joueur mondial.

Djokovic a vaincu sur le score de 3-6 6-2 6-3 alors que son adversaire suisse est apparu en petite forme.

Semblant au contraire en grande forme, Murray a vaincu 6-1 5-7 6-2 l'Argentin Juan Martin Del Potro, tombeur en quart de finale du numéro un mondial, Rafael Nadal.

Après l'élimination de Nadal jeudi, le public de Miami avait décidé de soutenir Federer dans l'espoir de voir en finale l'un des deux premiers joueurs mondiaux.

Mais Federer, auteur de 47 fautes directes, est apparu loin du niveau qui lui a permis de dominer pendant des années le tennis mondial. Il avait pourtant remporté le premier set sans difficultés en 25 minutes, avant que le cours du jeu ne s'inverse.

Trahi par son premier service sur un court battu par le vent, le Suisse n'a fait que s'enfoncer, au point de perdre son sang-froid et d'en briser sa raquette. Quatre ans auparavant, après le même mouvement d'humeur, il était parvenu à renverser une situation désespérée face à Nadal.

"Je trouvais que je jouais pas mal dans le premier set mais c'est toujours difficile avec le vent. Je l'ai senti dès l'échauffement (...) J'ai dû me battre. C'était difficile", a-t-il fait valoir.

"C'est la même chose pour les deux joueurs. Lorsque l'un des deux prend le dessus, l'autre chancelle un peu", a-t-il poursuivi.

Djokovic s'est en revanche félicité d'avoir su garder son calme. "Il ne faisait rien de très spécial. Il jouait seulement avec beaucoup de sagesse en cassant le rythme et en sliçant beaucoup sur mon revers", a-t-il dit.

"C'est ce qui m'a permis de passer à l'offensive. Ensuite, c'est moi qui me suis mis à changer beaucoup de rythme, à slicer beaucoup et à attendre patiemment", a-t-il expliqué.