Nicolas Sarkozy et Angela Merkel souhaitent la mise en place d'un plan de relance coordonné pour l'UE, mais approprié à chaque économie. La chancelière estime qu'une baisse de la TVA n'est pas nécessaire pour la France et l'Allemagne.
La France et l'Allemagne entendent agir "avec rapidité" en faveur d'un plan de relance coordonné pour l'Union européenne face à la crise internationale, a déclaré lundi Nicolas Sarkozy.
"Nous souhaitons agir avec rapidité et avec force au service d'une relance économique appropriée pour chaque pays en fonction de sa situation, et coordonnée", a dit le président français lors d'une conférence de presse conjointe avec la chancelière allemande Angela Merkel, lors du conseil franco-allemand.
"Nous sommes vraiment d'accord sur ce point-là. Oui, il faut des mesures face à la crise économique pour avoir le plus rapidement possible une nouvelle croissance et oui, il faut qu'elles soient coordonnées", a-t-il souligné.
Paris et Berlin, a-t-il ajouté, "veulent entraîner l'Europe sur la voie de l'unité".
La baisse de la TVA : pas pour la France et l'Allemagne, dit Merkel
La chancellière allemande a par ailleurs estimé qu'une baisse généralisée de la TVA pouvait être une réponse dans certains pays mais pas en France et en Allemagne.
"Nous avons mis au centre de nos échanges des points communs. Une baisse générale de TVA a pu constituer une réponse pour certains pays mais pas pour la France et l'Allemagne", a t-elle déclaré.
Elle a estimé que la situation sur le marché du crédit n'était "toujours pas satisfaisante" et qu'il y avait "encore beaucoup à faire pour que les banques fassent ce qu'on attend d'elles, à savoir distribuer des crédits".
La Grande-Bretagne a, elle, prévu d'annoncer dans l'après-midi une baisse de 2,5 points de la TVA.