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L'armée prête à négocier avec les ravisseurs des membres du CICR

L'armée philippine a accepté de rappeler ses troupes positionnées sur l'île de Jolo, où le groupe islamiste Abou Sayyaf retient trois employés de la Croix-Rouge en otage. Le retrait devrait s'achever d'ici 36 heures.

AFP - L'armée philippine a accepté de retirer ses troupes dans le sud des Philippines comme l'exigeaient les rebelles islamistes qui menaçent d'exécuter trois membres du Comité international de la Croix Rouge (CICR), a indiqué un responsable gouvernemental.

Le retrait de l'armée dans un secteur de jungle sur l'île de Jolo devrait être achevé d'ici 36 heures, a affirmé le ministre de l'Intérieur et des collectivités locales, Ronaldo Puno.

Un couloir humanitaire devrait être également aménagé pour permettre la libération d'un des otages promise par les rebelles du groupe islamiste Abou Sayyaf.

La Philippine Mary Jean Lacaba et ses deux collègues, le Suisse Andreas Notter et l'Italien Eugenio Vagni, ont été enlevés le 15 janvier sur l'île de Jolo alors qu'ils visitaient une prison.

Abou Sayyaf, accusé par Manille et Washington de liens avec Al-Qaïda, est spécialisé dans les enlèvements avec demande de rançon, en particulier d'étrangers.

Les autorités soupçonnent aussi le groupe de liens avec Al-Qaïda et avec l'organisation islamiste régionale Jamaah Islamiyah (JI) accusée d'avoir fomenté l'attentat qui avait fait 202 morts sur l'île indonésienne de Bali en 2002.