Le Fonds monétaire international a annoncé, mercredi, qu'il prêterait un milliard d'euros à Chypre dans le cadre du plan de sauvetage de l'île européenne.
Une contribution pour "aider Chypre à couvrir ses besoins de financement pendant qu'elle met en œuvre les politiques nécessaires pour restaurer la santé de son économie". C'est ainsi que Christine Lagarde, patronne du Fonds monétaire international, a justifié, mercredi, la décision de l'institution de prêter un milliard d'euros à l'île européenne qui lutte pour sauver son économie.
Un apport qui participe au plan de sauvetage international dont les modalités ont été négociées mardi entre Chypre et les représentants de la troïka des prêteurs publics (FMI, Banque européenne centrale, Union européenne). Le FMI apporte ainsi 10 % des 10 milliards d'euros que l'île doit percevoir pour se maintenir économiquement à flot.
"Courant mai"
En échange de cette enveloppe, les autorités chypriotes ont dû accepter une série de mesures afin d'apurer leur secteur bancaire et réduire leur décifit. La plus emblématique étant une très controversée taxe sur les comptes en banque qui dépassent les 100 000 euros. La deuxième banque du pays, Laiki, va également être démantelée.
De son côté, la Commission européenne a fait savoir, mercredi, que l'annonce de la participation financière du FMI ouvrait la porte au versement d'une première tranche du plan de sauvetage "dans le courant du mois de mai".