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Chine : indignation après le meurtre d’un bébé

Le meurtre d’un bébé par un voleur de voiture suscite l’indignation en Chine. En Afrique du Sud, le père d’Oscar Pistorius provoque la polémique. Et un opérateur de grue donne un aperçu de son quotidien sur Twitter.

Chine : indignation après le meurtre d’un bébé

La Chine est sous le choc après le meurtre d’un bébé de deux mois à Changchun, dans le nord-est du pays. Le petit Haobo a disparu lundi dernier quand la voiture dans laquelle il se trouvait a été volée devant la supérette de son père, qui s’était absenté 10 minutes en laissant tourner le moteur de son véhicule. Le voleur s’est lui rendu deux jours plus tard à la police et a avoué avoir étranglé le nourrisson avant de l’enterrer dans la neige.

Un drame qui bouleverse la blogosphère locale, d’autant plus que les internautes s’étaient mobilisés en masse pour tenter de retrouver le bébé. En effet, alors que les enlèvements d’enfants sont monnaie courante dans le pays, la police avait lancé un appel à témoins sur les réseaux sociaux. Un message largement relayé sur la toile, tandis que des chauffeurs de taxi et des citoyens plein d’espoir avaient décidé d’organiser des patrouilles à travers la ville.

Et le dénouement tragique de ces deux jours de recherche a poussé certains à critiquer les forces de l’ordre locales, qui ont été incapables d’appréhender le malfaiteur malgré le réseau de vidéosurveillance très coûteux qui a été déployé à Changchun ces dernières années.

D’autres estiment quant à eux que cette affaire illustre la dégradation des valeurs morales au sein de la société chinoise. En effet, de nombreux internautes ont fait le parallèle avec un fait divers similaire qui s’est déroulé récemment aux Etats-Unis, où un voleur de voiture avait lui appelé la police pour lui indiquer l’endroit où il avait laissé le bébé qui se trouvait dans le véhicule qu’il avait dérobé.

Afrique du Sud : le père d’Oscar Pistorius provoque la polémique

Si Oscar Pistorius a tué sa petite amie le mois dernier, c’est en partie de la faute de l’ANC, le parti au pouvoir en Afrique du Sud… Cette théorie surprenante est celle de Henke, le père de l’athlète accusé de meurtre, qui comme le rapporte le quotidien britannique The Mirror, a récemment affirmé que si son fils était en possession d’une arme à feu au moment des faits, c’est uniquement parce que le gouvernement sud-africain ne protège pas assez les blancs et qu’ils sont donc obligés de se défendre eux-mêmes. Des propos qui n’ont pas tardé à provoquer de vives réactions sur la Toile locale.

De nombreux internautes du pays, choqués par ces affirmations, ont en effet rapidement fait part de leur indignation. Des utilisateurs des réseaux sociaux qui fustigent des propos qualifiés d’aberrants et qui estiment, pour la plupart, qu’ils déserviront sans doute plus qu’autre chose la cause de son fils.

Mais si certains ont choisi d’exprimer de manière explicite leur colère en ligne, d’autres ont, de leur côté, opté pour l’humour et le sarcasme pour dénoncer les propos de Henke Pistorius. Ainsi, les mots-clés « I blame the ANC », « j’accuse l’ANC » en français, font désormais partie des termes les plus utilisés sur la Toile sud-africaine. Une expression dont se servent les internautes pour faire des reproches tous plus farfelus les uns que les autres au parti au pouvoir comme le fait qu’il y ait des nuages dans le ciel ou encore des embouteillages aux heures de pointe…

Des propos qui font donc sourire ironiquement une partie du web local mais qui n’amusent en revanche pas du tout les responsables de l’ANC qui ont tenu à répondre au père d’Oscar Pistorius via un communiqué diffusé sur leur site. Un court texte dans lequel ils regrettent ce qu’ils considèrent être une tentative maladroite destinée à politiser un incident tragique et où ils appellent l’ensemble de la population à faire preuve de retenue dans cette affaire.

Tendance du jour sur les réseaux sociaux

Le mois dernier, l’opérateur nord-coréen Koryolink a ouvert son réseau 3G aux utilisateurs étrangers. Une petite révolution dans le « royaume ermite » qui permet depuis à une poignée de touristes, de diplomates et de reporters de se connecter à Internet avec leur téléphone. Un service onéreux que Jean Lee et David Guttenfelder, deux journalistes de l’agence de presse américaine AP, ont utilisé pour ouvrir une fenêtre sur le pays le plus fermé du monde, avec ces images qu’ils publient régulièrement sur les réseaux sociaux.

Un opérateur de grue donne un aperçu de son quotidien sur Twitter

Rob MacFarlane est opérateur de grue au Canada. Travaillant actuellement sur un gigantesque chantier dans la ville de Toronto, l’homme de 54 ans a décidé de partager son quotidien à plusieurs centaines de mètres au-dessus des immeubles via son compte Twitter @skyjacked793. Une initiative intéressante qui offre la possibilité de pénétrer dans les coulisses de cette profession atypique…

Vidéo du jour

Reproduire à l’identique tous les plans de la bande-annonce du film « Iron Man 3 » qui sortira cet été au cinéma, c’est le défi que se sont lancés les membres du collectif Cinefix, des amateurs de 7ème art spécialisés dans ce type de détournement réalisé avec les moyens du bord. Un travail très réussi et particulièrement amusant à découvrir sur les sites de partage.

Tags: Internet, Chine,