
Les internautes chinois protestent contre les destructions de tombes par les autorités. Pratiquer le Harlem Shake n’est pas une activité sans danger. Et une gigantesque photo panoramique permet de découvrir Londres comme jamais.
Colère contre la destruction de millions de tombes en Chine
Dans la province du Henan, dans le centre de la Chine, des villageois ont profité des congés du Nouvel An chinois pour reconstruire les tombes de leurs ancêtres qui ont été détruites ces derniers mois par les autorités locales.
Depuis l’an dernier, deux millions de sépultures ont en effet été rasées dans la région afin de libérer des terres arables et d’augmenter la taille des surfaces agricoles. Une initiative controversée qui a provoqué la colère des habitants locaux et des internautes des quatre coins du pays.
En novembre dernier, des intellectuels ont ainsi lancé une pétition en ligne pour exprimer leur indignation. Ils considèrent notamment que la destruction de ces tombes est contraire aux traditions et à la culture chinoises qui accordent une place importante au culte des ancêtres. Un texte qui a été largement relayé sur les réseaux sociaux.
Des jeunes de la région ont quant à eux choisi une méthode de protestation plus originale en se déguisant en morts-vivants expulsés de leurs tombes. Un clip musical dans lequel ils ont détourné la chanson « Gangnam style » du chanteur sud-coréen Psy pour dénoncer le choix des autorités de profaner leur dernière demeure au nom de la croissance économique.
Depuis, la moitié des tombes rasées ont été reconstruites par les villageois. Et alors que les autorités locales auraient menacé de les détruire à nouveau, les internautes chinois semblent bien décidés à protéger ces sépultures à l’approche de la fête des morts le 4 avril prochain.
Les dangers du « Harlem Shake »
Le « Harlem Shake » a littéralement pris la Toile d’assaut depuis plusieurs semaines comme en attestent les innombrables vidéos sur les sites de partage de jeunes gens se déhanchant frénétiquement sur le morceau du DJ new-yorkais Baauer. Mais si danser le « Harlem Shake » peut sembler être une activité comme une autre, certains ne voient pas cette pratique d’un très bon œil comme ont pu le constater quelques adeptes de la dernière tendance en vogue sur le web.
En effet, plusieurs étudiants à travers le monde ont récemment été renvoyés temporairement de leur établissement scolaire après avoir mis en ligne leur propre version du « Harlem Shake ». C’est notamment le cas de 11 hockeyeurs sur glace de l’université de Susquehanna, dans l’Etat de Pennsylvanie aux Etats-Unis, qui ont été punis par leur école pour leur participation à cette vidéo dans laquelle on pouvait les voir mimer des actes sexuels de façon plus ou moins explicite. Une attitude choquante pour les responsables de l’université qui ont donc choisi de mettre à pied les étudiants concernés.
Une affaire qui est d’ailleurs loin d’être un cas isolé puisqu’une trentaine de lycéens d’une école de Louisiane ont également été suspendus pour avoir réalisé ce clip dans l’enceinte de leur établissement. Une vidéo la aussi jugée trop explicite par l’administration scolaire qui a décidé, à son tour, de sévir pour défendre son image.
Mais au-delà de valoir à quelques-uns de ses adeptes de simples exclusions temporaires, pratiquer le « Harlem Shake » peut également avoir des conséquences plus graves comme l’ont appris à leurs dépens 4 jeunes égyptiens arrêtés la semaine dernière au motif qu’ils se seraient adonnés à un acte scandaleux en tournant leur clip en sous-vêtements dans les rues du Caire. Une sanction sévère qui n’a cependant pas mis un terme à l’engouement pour le « Harlem Shake » dans le pays où de très nombreux internautes continuent de réaliser leurs vidéos farfelues à l’image de celle-ci.
Tendance du jour sur les réseaux sociaux
« It’s Colombia, not Columbia », est le nom d’une campagne lancée sur les réseaux sociaux en Colombie. Objectif : s’attaquer à la faute d’orthographe dont fait souvent l’objet leur pays quand il s’agit de l’écrire en anglais. « Columbia » avec un « o » et un « u » est en effet le nom d’une université new-yorkaise, d’une navette spatiale et d’une marque de vêtements qui est fréquemment confondu par les anglophones avec celui de l’Etat sud-américain qui s’écrit, lui, avec deux « o ». Sur le Web, ses habitants ont décidé de mettre les choses au clair tout en s’efforçant de donner une image plus positive de leur pays qui est souvent associé au trafic de drogues à l’étranger.
Une gigantesque photo panoramique de Londres
Plus de 48 000 clichés, trois jours de prises de vues et plus de 3 mois de calculs informatiques… c’est le travail fastidieux qu’aura nécessité la réalisation de cette incroyable photo panoramique, la plus grande du monde, prise depuis la BT Tower de Londres et qui offre donc la possibilité de découvrir la capitale britannique comme jamais auparavant sur le site btlondon2012.
Vidéo du jour
Des paysages à couper le souffle et un spectacle lumineux extraordinaire : c’est ce que propose dans cette vidéo le photographe indonésien Justin Ng qui invite ici les internautes à se familiariser avec quelques-uns des plus beaux cadres naturels de son pays. Un clip magnifique réalisé en utilisant la technique du time-lapse à visionner au plus vite sur les sites de partage.