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Le ministère français de l'Économie et des Finances affirme, ce vendredi, qu'une éventuelle entrée de l'État dans le capital de PSA Peugeot-Citroën n'est pas à l'ordre du jour, contrairement aux informations publiées par le quotidien Libération.

Non, l'État ne compte pas entrer au capital de PSA Peugeot-Citroën. Bercy a démenti, ce vendredi, les rumeurs qui laissaient entendre que les autorités françaises allaient voler au secours du constructeur automobile en difficulté en procédant à une augmentation de capital.

"Les dépréciations d'actifs n'impliquent en rien la nécessité d'une augmentation de capital. La participation de l'État au capital de PSA n'est pas à l'ordre du jour", a affirmé le ministère de l'Économie. Les problèmes du groupe ne mettent "pas en cause la solvabilité ou la liquidité du constructeur", selon Bercy.

Le constructeur automobile a annoncé, jeudi, des dépréciations massives qui viendront alourdir sa perte nette en 2012, le marasme du marché automobile européen l'ayant conduit à réduire de 28 % la valeur comptable des usines et autres actifs de sa division auto.

Deux discours

Vendredi matin pourtant, le tableau semblait tout autre. Une participation étatique dans PSA via le Fonds d'investissement stratégique était évoqué dans les colonnes du quotidien Libération. Jérôme Cahuzac, le ministre français du Budget allait, ensuite, dans le même sens sur BFM TV et RMC Info. "Cette entreprise ne peut pas, ne doit pas disparaître. Donc, il faudra faire ce qu'il faudra pour que cette entreprise se pérennise", assurait le ministre.

Deux discours opposés à quelques heures d'intervalle qui ne rassureront pas les salariés du constructeur français à l'heure où le groupe prévoit de supprimer 8 500 postes à l'horizon 2014.

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