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Présidence de l'UMP : Copé et Fillon s’opposent sur la date d’un nouveau vote

L'annonce par Jean-François Copé d'un référendum proposant aux militants de l’UMP un nouveau vote pour la présidence du parti en 2014 s’est heurtée à une fin de non-recevoir du camp Fillon, qui juge cette date bien trop lointaine.

Des fillonistes ont qualifié dimanche d'inacceptable la proposition Copé de revoter pour la présidence de l'UMP en 2014, l'ex-Premier ministre réclamant lui-même un nouveau vote "dans les plus brefs délais".

Alors que son entourage avait jugé la proposition du président élu du parti "inacceptable" et 2014 trop lointain, l'ex-Premier ministre a dit dans un communiqué "se féliciter du consensus autour du principe d'un nouveau vote et de la nécessité de redonner la parole aux adhérents de l'UMP pour sortir notre mouvement de l'impasse".

"Ce nouveau vote doit avoir lieu dans les plus brefs délais et dans des conditions d'organisation impartiales, équitables et transparentes pour tourner rapidement cette triste page", précise le député de Paris.

"Mes équipes sont prêtes dès demain lundi à se réunir avec celles de Jean-François Copé pour réfléchir ensemble à ces modalités", avait-il déclaré plus tôt dans la journée en clôture des entretiens de l'Abbaye de Royaumont (Val-d'Oise).

M. Copé a proposé aux militants un référendum interne à l'UMP en janvier 2013 pour demander aux militants s'ils souhaitent une réforme des statuts et revoter pour leur président après les municipales de 2014.

"Je me félicite qu'il y ait manifestement consensus pour un nouveau vote", a déclaré un lieutenant de François Fillon, Jérôme Chartier. "C'est une avancée importante, significative qui peut conduire l'UMP à sortir de la tempête où elle se trouve".

"Il est très important que le groupe de travail demandé par François Fillon se réunisse le plus rapidement possible pour examiner dans quelles conditions se nouveau vote pourra avoir lieu", a ajouté M. Chartier.

AFP