logo

UMP : NKM, Guaino et Le Maire ne brigueront pas la présidence

Ces trois candidats à la présidence de l'UMP avaient jusqu'à ce soir, 20 h, pour recueillir les 7 924 parrainages nécessaires pour pouvoir se présenter face aux militants du principal parti de droite, les 18 et 25 novembre prochains.

Nathalie Kosciusko-Morizet (NKM), Bruno Le Maire et Henri Guaino se retirent de la course à la présidence de l'UMP. NKM a annoncé ce mardi ne pouvoir poursuivre faute des parrainages requis, mais a refusé de trancher entre les deux probables finalistes François Fillon et Jean-François Copé, mettant en garde contre un "excès de testostérone". "Hier soir, au dernier pointage, j'étais à un peu moins de 7 000 et même avec le courrier du jour, ça ne passera pas, je le regrette", a précisé l'ex-ministre.

L'ancien ministre de l'Agriculture Bruno Le Maire a quant à lui été "tout près du but". "Il ne me manquait que trois ou quatre jours", a-t-il déclaré au "Monde".

De son côté, Henri Guaino, ex-plume de Nicolas Sarkozy, a admis auprès de l'AFP, à quelques heures de la fin du dépôt des candidatures à la présidence de l'UMP, qu'il n'avait pas les parrainages requis. Sur France 2, il a laissé éclater sa colère et dénoncé un système de parrainage "absurde, même honteux". "Vous connaissez un système démocratique dans lequel deux candidats seulement sont autorisés à se présenter au premier tour ? (..) C'est une démocratie qui est quelque part entre la  Corée du Nord et celle de Cuba", a-t-il lancé.

Le retrait de ces candidats, après celui de Xavier Bertrand, qui revendiquait pourtant 8 200 parrains, renforce la perspective d'un duel entre Jean-François Copé et François Fillon. C'est donc bien le scénario tant redouté par des ténors comme Alain Juppé et Bernard Accoyer qui craignent un choc Copé-Fillon aussi rude que la guerre Chirac-Balladur.

Alors que piques et autres noms d'oiseaux sont déjà copieusement échangés entre chaque camp, les deux rivaux vont, pendant quelques semaines, se rendre coup pour coup pour tenter de succéder à Nicolas Sarkozy à la tête de la droite et devenir le chef de l'opposition à François Hollande.

(France 24 avec dépêches)