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"Marikana : mine à guerre ouverte"

Dans la presse française : la fin de la présidence "normale" de François Hollande qui va devoir revoir sa méthode. Les mineurs sud-africain de Marikana libérés, une décision qui vient "d'en haut" et puis la convention républicaine de Tampa qui a définitivement marqué la "droitisation" du parti.

De nombreux articles sont consacrés à la présidence de François Hollande et aux difficultés de la rentrée. 

"La fin du président normal" titre en une Libération. Pour le quotidien, François Hollande n’a pas le choix, quatre mois après son élection "il doit ajuster son style et son tempo ". "L’été a mis le feu à la normalité" nous dit le journal.
Ce style Hollande il en aussi question dans Le Parisien.  "La méthode Hollande à l’épreuve de la crise" titre le journal. "L’été a été meurtrier (…) le père tranquille va devoir revoir sa méthode en urgence".
La Tribune revient sur le franchissement de la barre des trois millions de chômeurs. Selon le quotidien tout le monde s’y attendait mais son annonce anticipée a été calculée : "un choix tactique visant à convaincre les partenaires sociaux d’entamer rapidement les négociations pour faire évoluer le marché du travail".
Libération propose un article intéressant sur Marikana, cette mine sud-africaine où 34 grévistes ont été tués à la mi-août : "Marikana, mine à guerre ouverte". Le journal nous rappelle que le président Jacob Zuma avait annoncé qu’il ne se mêlerait pas de la justice de son pays mais il est évident, toujours selon le journal, que la décision de libérer les 270 mineurs "vient d’en haut où règne la plus grande confusion".
Le journal Les Echos revient quant à lui sur la convention républicaine qui s’est déroulée la semaine dernière : "A Tampa, la droitisation assumée du camp républicain". Un camp qui a beaucoup évolué depuis la dernière élection présidentielle en 2008… Entre les chrétiens évangéliques, les libertariens ou encore le Tea Party, le parti s’est profondément "droitisé" nous dit le journal.