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Presse française, Mercredi 25 juillet. Au menu de la presse française ce matin, la présentation par le gouvernement de son plan de soutien au secteur automobile, la lutte des salariés de PSA à Aulnay, le trou noir de l’évasion fiscale, et la sortie du dernier Batman.
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Au menu de la revue de presse ce matin, la présentation par le gouvernement de son plan de soutien au secteur automobile.
Le détail de ces mesures est présenté ce matin en Conseil des ministres, et c’est à la Une des Echos, qui évoquent un plan de soutien massif, mais qui devrait exiger de solides contreparties de la part des constructeurs - on n’a pas vraiment d’éléments précis pour le moment, l’idée générale étant de préserver, avant tout, les emplois en France. Le message s’adresse tout particulièrement à PSA, qui a annoncé 8000 suppressions d’emplois - un plan social dont les détails sont eux aussi révélés ce matin, en même temps que les résultats du groupe, des comptes «fortement teintés de rouge», d’après les Echos.
PSA a annoncé également il y a quelques jours la fermeture de son site d’Aulnay-sous-Bois, en banlieue parisienne. Cette mort annoncée, les salariés d’Aulnay n’en veulent pas, et ils le disent à la Une de l’Humanité. Parmi eux, Ahmed, un jeune trentenaire passé de la cité des Mille-Mille d’Aulnay, à l’usine PSA au début des années 2000. Ce syndicaliste dit que «sa dignité vaut plus que de l’or», et il n’y va pas par quatre chemins pour résumer les raisons de la lutte: «On a tous des gosses ou des crédits sur le dos. On est tous dans la même merde à présent».
La mort d’Aulnay, à qui la faute? Hier, Arnaud Montebourg a de nouveau évoqué la «responsabilité» de la famille Peugeot, l’actionnaire principal de PSA, et critiqué son choix de «distribuer des dividendes au moment même où (le groupe commençait) à brûler du cash». «Peugeot&Co», dans les coulisses du clan PSA, c’est à lire, toujours dans l’Humanité, qui rappelle que le ministre du Redressement productif, aura l’occasion de répéter toutes ses critiques de vive voix, demain, lors de sa rencontre avec Thierry Peugeot.
A voir également ce matin, les conclusions rapportées par les Echos de la commission d’enquête du Sénat sur l’évasion fiscale. «Horreur économique», «culture de la faille et du secret», «mur du silence et de la dissimulation»: voilà quelques unes de ces conclusions, qui pourraient se résumer à un chiffre: 35 milliards d’euros. La fraude fiscale représenterait un manque à gagner pour le budget de l’Etat d’environ 35 milliards, qui se répartirait de la façon suivante: 8 milliards de fraude à la TVA, à peu près la même chose pour l’impôt sur le revenu et l’impôt sur la fortune, et 20 milliards de fraude de la part des entreprises.
Fiscalité, toujours, avec l’examen en ce moment de la loi de finances rectificative. Le Sénat est en train d’examiner et d’alourdir les taxes sur les héritages et les donations, et c’est à la Une du Figaro, qui ne voit pas cette réforme d’un bon œil.
Et puis il est beaucoup question de la sortie en France du dernier Batman, le film qui était projeté au moment où James Holmes a ouvert le feu dans un cinéma du Colorado vendredi dernier. La sortie de ce film catastrophe, 5 jours après le drame d’Aurora est à la Une de Libération, qui se demande si ce film, brutal et ambigu, n’est pas le symptôme de la violence d’un pays où l’on peut s’armer librement.
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