La compagne de François Hollande aurait menacé le président avant de publier le tweet dévastateur où elle exprime son soutien au dissident socialiste qui se présente contre Ségolène Royal au second tour des législatives à La Rochelle.
Journaliste politique à l’hebdomadaire "Le Point", Anna Cabana dit avoir obtenu des précisions venant de "plusieurs sources" concordantes sur les dessous de l’affaire du tweet de Valérie Trierweiler .
Mardi 12 juin au matin, Valérie Trierweiler est très mécontente d’apprendre que François Hollande a accordé son soutien à Ségolène Royal contre Olivier Falorni dans la bataille des législatives à La Rochelle par un message adressé aux électeurs de sa circonscription, explique la journaliste dans un entretien accordé à BFM-TV. "Ils ont une conversation au téléphone alors que François Hollande est dans son bureau où elle lui dit : 'Tu as fait ça sans m’avertir. Tu vas voir ce dont je suis capable.'"
Une heure et quart plus tard, selon la journaliste, la compagne de François Hollande poste son tweet après avoir prévenu le dissident Olivier Falorni. "François Hollande, lui, va découvrir le procédé en même temps que tout le monde", ajoute la grand reporter du "Point".
Hollande "sous le choc"
Désaccord profond entre le président et sa compagne ? "C’est vrai, ils ne sont pas sur la même position", admet le conseiller de la Première dame à l’Élysée, Patrice Biancone, dans les colonnes du journal "Le Parisien". Et de rappeler qu’"il y a eu des précédents", allusion aux désaccords publics entre Cécilia et Nicolas Sarkozy, et entre François et Danielle Mitterrand.
Dès qu’il prend connaissance du tweet, François Hollande est "sous le choc", écrivent Frédéric Gerschel et Éric Hacquemand dans "le Parisien". "Le président de la République était très énervé. Il l’a très mal pris", a confié "un intime" de François Hollande aux deux journalistes. "C’est un homme pudique. Elle a dépassé les bornes. Cela risque d’écorner son image", ajoute cette source.
De son côté, Ségolène Royal s’est dite "meurtrie" dans une interview accordée au quotidien "Libération". "Le coup était trop violent", explique-t-elle. Mais, ajoute-t-elle, "je mène un combat politique difficile et je me dois de tenir bon".
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