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Le président vénézuélien a subi une intervention chirurgicale à La Havane pour une "lésion", a annoncé son vice-président. L'homme fort de Caracas, déjà opéré d'une tumeur en 2011, entend se présenter à la présidentielle de 2012.

AFP - Le président vénézuélien Hugo Chavez a été opéré à La Havane pour une "lésion" dans la zone où une tumeur maligne lui avait été retirée en 2011, a annoncé mardi le vice-président vénézuélien Elias Jaua, précisant que M. Chavez "est en bonne condition physique".

L'intervention chirurgicale "s'est déroulée comme prévu et son résultat est satisfaisant", a déclaré à la presse M. Jaua, ajoutant que le président vénézuélien devait suivre un "programme de récupération au cours des prochains jours".

Dans son communiqué lu devant les médias, le vice-président n'a pas précisé quand avait été réalisée cette opération, qui avait été annoncée pour "lundi ou mardi" par M. Chavez avant son départ pour Cuba.

Il a en revanche expliqué que "la lésion pelvienne diagnostiquée avait été totalement extraite", de même que les "tissus environnants", sans qu'aucune "complication" n'ait été constatée sur les organes voisins.

Le traitement que le président devra ensuite subir sera déterminé "dans les prochaines heures" à partir des résultats d'examens histologiques, a encore indiqué M. Jaua.

M. Jaua est ainsi venu rompre un silence de plus de trois jours sur l'opération que le président Chavez devait subir à Cuba, où il est arrivé vendredi soir, alimentant les spéculations sur son état de santé.

Le président vénézuélien, 57 ans, avait déjà été opéré d'une tumeur maligne en juin 2011 dans le même hôpital cubain. Il avait expliqué jeudi que la nouvelle "lésion" était plus probablement "maligne" que bénigne.

Hugo Chavez, qui avait affirmé en octobre qu'il était débarrassé de son cancer, se trouve à Cuba avec un groupe de responsables gouvernementaux "pour rester en contact permanent" avec son pays.

Avant de rendre public son état de santé, Hugo Chavez bénéficiait de plus de 50% d'opinions favorables et s'estimait certain non seulement de "pulvériser" son adversaire à l'élection présidentielle d'octobre, mais aussi de rester au pouvoir "jusqu'en 2031". Il est au pouvoir depuis 1999.