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François Hollande défend ses positions sur l'Education Nationale contre une partie de son camp

François Hollande a vivement réagi au communiqué de Benoît Hamon, porte-parole du PS, qui, avec d'autres membres du parti, a critiqué ses mesures sur l'enseignement.

François Hollande a adressé mercredi une "sévère mise au point" à son équipe de campagne lors d'une réunion de son conseil politique, après la critique de l'aile gauche du PS sur sa mesure phare relative aux 60.000 postes dans l'éducation, a-t-on appris auprès de participants.

La veille, Benoît Hamon, porte-parole du parti, Henri Emmanuelli et Marie-Noëlle Lienemann, s'étaient indignés dans un communiqué commun que cette mesure se réalise par "rédéploiement" et non par des créations nettes de postes.

"François Hollande a fait une sévère mise au point en disant qu'il fallait savoir si on voulait gagner", a affirmé un participant à l'AFP.

Selon un autre participant au conseil politique, M. Hollande a affirmé: "On a tout pour gagner. Si on ne gagne pas, on ne le devra qu'à nous-mêmes, vous n'êtes pas obligés de vous commenter les uns et les autres et de m'obliger à corriger les uns et les autres".

"Le sentiment général, c'est que c'était très déplacé de la part du porte-parole" de faire ce communiqué. "Tout le monde était mal à l'aise", a-t-on ajouté.

Le "conseil politique élargi" réunissait notamment mercredi Pierre Moscovici, Manuel Valls, Martine Aubry, Bertrand Delanoë, Arnaud Montebourg, Laurent Fabius, Ségolène Royal, Jean-Marc Ayrault, François Rebsamen, Jérôme Cahuzac, Harlem Désir et Jean-Michel Baylet. Benoît Hamon n'était pas présent.