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Les Bleues en quête d'un deuxième titre mondial

Après leur échec face à la Russie en 2009, les joueuses de l'équipe de France de handball disputent, ce dimanche soir (20h15) à Sao Paulo, la quatrième finale de leur histoire face à la Norvège. Cette dernière a sorti l'Espagne en demi-finale.

REUTERS - Deux ans après avoir échoué sur la deuxième marche du podium du championnat du monde, les handballeuses françaises s'offrent l'occasion de prendre leur revanche après s'être qualifiées vendredi pour la finale du Mondial disputé à Sao Paulo, au Brésil.

Les joueuses d'Olivier Krumbholz ont battu une valeureuse équipe du Danemark sur le score de 28-23 (14-12 à la mi-temps) et rencontreront dimanche la Norvège, victorieuse 30-22 de l'Espagne dans l'autre demi-finale.

Les Bleues, intraitables, disputeront ainsi leur quatrième finale en douze ans, après celle perdue en 1999, celle de 2003 où elles s'étaient imposées et celle de 2009 où elles s'étaient inclinées face à la Russie, qu'elles ont battue mercredi dernier en quart de finale.

Fondement de son identité depuis qu'Olivier Krumbholz a pris en mains sa destinée en 1998, la défense a une nouvelle fois été le socle des succès de l'équipe de France de handball au Mondial-2011, au Brésil.

Même si les Françaises ont travaillé d'arrache-pied ces derniers mois pour améliorer la fluidité de leurs mouvements offensifs, c'est bien leur défense hermétique qui les a portées à une nouvelle finale mondiale, dimanche face à la Norvège.

C'est une philosophie de vie. L'empreinte la plus palpable que son initiateur ait posée sur l'équipe. La défense est consubstantielle de toutes les grandes dates du handball féminin français, des médailles d'argent des Mondiaux-1999 et 2009, en passant par le sacre mondial de 2003.

Souvent critiqué pour cette vision supposée réductrice, Krumbholz n'est pas prêt à renier cette amie fidèle. "Par principe, je commence toujours avec mon meilleur sept défensif", énonce celui qui a bien souvent surpris ses adversaires par sa capacité d'innovation et d'improvisation en défense. (AFP)

Vendredi, les Françaises ont pu surmonter un coup dur intervenu après moins de deux minutes de jeu, où leur demi-centre Allison Pineau - carte maîtresse de l'équipe - s'est
blessée.

Durement retombée après un tir à neuf mètres, la Messine a quitté le terrain sur une civière, touchée au genou gauche, avant de regagner les vestiaires en larmes. Elle a été victime d'une rupture des ligaments croisés, a annoncé la Fédération française de handball.

L'équipe de France ne s'est cependant pas laissé déstabiliser par ce coup du sort et a su tenir la distance face à des Danoises, certes talentueuses et déterminées, mais moins
efficaces que les Bleues.

Après une première mi-temps mitigée qu'elles n'ont terminée qu'avec une avance de deux buts, les Françaises ont parfaitement maîtrisé la deuxième période pour l'emporter grâce notamment à Alexandra Lacrabère, auteur de sept buts en dix minutes.

Les Bleues s'offrent ainsi une nouvelle finale qui pourrait, en cas de victoire, leur délivrer un billet pour les Jeux olympiques de Londres, l'été prochain.

Reste que la France devra faire sans deux de ses joueuses principales, Allison Pineau mais aussi Mariama Signaté, qui s'est elle aussi blessée en début de tournoi.

"La finale va être très difficile. Il y a beaucoup de fatigue dans l'équipe. On va faire le maximum et on va prendre des risques tactiques", a dit Olivier Krumbholz, en poste depuis 1998.
 

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