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Lors de son discours très attendu à Toulon, le chef de l'État a annoncé la tenue d'une réunion ce lundi avec la chancelière allemande. Ils projettent tous deux de faire des propositions franco-allemandes pour garantir l'avenir de l'Europe.

AFP - Le président Nicolas Sarkozy a annoncé qu'il recevrait lundi à Paris la chancelière Angela Merkel et qu'ensemble, ils feraient "des propositions franco-allemandes pour garantir l'avenir de l'Europe", jeudi à Toulon.

"Je recevrai lundi prochain à Paris la chancelière (Angela) Merkel et ensemble, nous ferons des propositions franco-allemandes pour garantir l'avenir de l'Europe", a affirmé M. Sarkozy.

"La France et l'Allemagne, après tant de tragédies, ont décidé d'unir leur destin, de regarder ensemble vers l'avenir. Revenir sur cette stratégie serait impardonnable", a-t-il ajouté.

"L'histoire et la géographie ont fait l'Allemagne et la France rivales ou partenaires. En faisant le choix de l'amitié, le chancelier Adenauer et le général de Gaulle ont fait un choix historique", a-t-il également déclaré.

Selon lui, "l'Allemagne et la France unies, c'est l'Europe tout entière qui est unie et forte. La France et l'Allemagne désunie, c'est l'Europe tout entière qui est désunie et qui est affaiblie".

Selon le président, Français et Allemands, "chacun a son histoire, chacun a ses blessures. Quand on parle de la monnaie, l'Allemagne se souvient de son histoire. Nous devons la comprendre et nous devons la respecter", a-t-il affirmé.

"Chacun a ses institutions, sa culture politique, sa conception de la Nation. L'une est fédérale, l'autre est unitaire. Il faut comprendre cette différence. Il faut la respecter", a-t-il insisté.

"La France et l'Allemagne ont fait le choix de la convergence. Je ne reviendrai jamais sur ce choix. Cela ne veut pas dire que l'une veut se mettre à la remorque de l'autre, ni que les deux veulent renoncer à leur identité jusqu'à se confondre", a-t-il assuré.