La présidence de l'Union européenne, assurée par Varsovie, a convié le secrétaire au Trésor des États-Unis, Timothy Geithner, à la réunion des ministres de l'Économie et des Finances sur la crise de la dette, prévue vendredi à Wroclaw en Pologne.
AFP - Le secrétaire au Trésor des Etats-Unis, Timothy Geithner participera vendredi à la réunion des ministres de l'Economie et des Finances de l'Union européenne (ECOFIN) à Wroclaw, en Pologne, a indiqué lundi son ministère.
"A l'invitation du gouvernement polonais, le secrétaire au Trésor [...] se rendra à Wroclaw pour assister le vendredi 16 septembre 2011 à une rencontre du Conseil pour les affaires économiques et financières de l'UE et au forum sur la finance" organisé par le cercle de réflexion Eurofi, écrit le ministère dans un communiqué.
La Pologne assure la présidence tournante de l'Union européenne pour six mois, jusqu'à la fin de l'année.

"A l'heure où les Etats-Unis s'emploient à doper la croissance et l'emploi" avec le plan de relance présenté jeudi par le président Barack Obama, M. Geithner "discutera avec ses homologues européens de leurs efforts pour contribuer à la reprise économique mondiale et de la poursuite de notre coopération sur ce qui touche à la réforme de la régulation financière", ajoute le Trésor.
La participation de M. Geithner à la réunion de Wroclaw (Sud-Ouest de la Pologne) serait un événement exceptionnel. Selon le Trésor, M. Geithner a déjà été invité à des réunions de l'ECOFIN par le passé, mais c'est la première fois que son agenda lui permet de s'y rendre.
Le commissaire européen aux Affaires économiques, Olli Rehn, a déclaré dimanche que le rendez-vous de Wroclaw devrait permettre "de surmonter les obstacles restants" à la mise en oeuvre du nouveau plan d'aide à la Grèce décidé par l'Union européenne en juillet.
Le Trésor a indiqué dans la soirée, sans plus de précision, que M. Geithner rencontrerait mardi après-midi au ministère la directrice du Fonds monétaire international (FMI), Christine Lagarde.
Cette dernière avait exhorté fin août les Etats européens à recapitaliser, si besoin par des fonds publics, les banques du Vieux Continent. Plusieurs responsables politiques européens avaient réagi avec violence à ces propos.