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"Naufrages de réfugiés"

Presse internationale, Mardi 10 mai. A voir dans la presse internationale ce matin, un retour sur les révélations du Guardian, hier, concernant la disparition de 61 réfugiés en Méditerranée. Les démentis succèdent aux informations contradictoires, difficile de démêler d’éventuelles responsabilités. Et puis aussi, ce matin, la crispation des relations entre Pakistan et Etats-Unis.

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On commence cette revue de presse internationale avec, une nouvelle fois, The Guardian : le quotidien britannique qui faisait hier des révélations sur la mort de 61 réfugiés africains en Méditerranée, morts selon ce journal sans que l’OTAN ne vienne à leur secours.
Le titre britannique qui persiste, signe et se fait l’écho du Conseil de l’Europe, l’organe européen a demandé à ce qu’une enquête soit faite pour vérifier l’existence de ces disparitions, et d’éventuelles responsabilités.
De son côté l’OTAN, explique toujours The Guardian , rejette les accusations selon lesquelles ses forces auraient laissé périr ces passagers.
L’OTAN, nous explique de son côté The Independent , qui aurait fait savoir que le seul bâtiment à proximité de la zone où ce naufrage a eu lieu était le Garibaldi, le porte-aéronef italien.
On rappelle qu’hier The Guardian parlait du porte-avions Charles de Gaulle, un bâtiment français.
Des informations contradictoires, des démentis qui succèdent aux démentis.
Bref le sujet on l’aura compris est extrêmement épineux et difficile à démêler pour le moment.
Et puis la presse internationale revient également sur la mort d’Oussama Ben Laden, pour en analyser les conséquences politiques pour Barack Obama.
Je vous propose de voir ça avec le New York Times , qui nous dit que le président risque de ne pas bénéficier longtemps de cet « état de grâce » dont on a parlé au moment de la mort du chef d’Al Qaida.
"Le rebond, dit le journal, sera de courte durée".
Et ça risque effectivement d’aller vite, très vite, puisque nous dit le Los Angeles Times le président a peut-être commis une erreur en communiquant trop rapidement après la mort du chef d’Al Qaida.
Pourquoi ? parce qu’avec cette communication serrée il y a eu du coup de rectifications, des contradictions qui ont semé le doute dans les esprits ; et parce que cette communication empêche peut-être que soient exploitées au mieux les informations retrouvées dans la cache de ben Laden, puisque désormais, tous savent qu’elles sont entre les mains des Américains.
A voir aussi ce matin, une autre conséquence, diplomatique, de la mort d’Oussama Ben Laden: la tension, montée d’un cran, entre les Etats-Unis et le Pakistan.
L’intervention américaine, c’est un euphémisme ne fait pas l’unanimité dans le pays ; et du coup, c’est le premier ministre pakistanais Youssouf Raza Gilani qui monte au créneau.
C’est à lire dans le quotidien pakistanais The Nation .
Mais les Américains qui se sont de toute façon  préparés à cette confrontation : c’est à voir pour finir, toujours dans le New York Times .
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