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L'ex-président Ben Ali ciblé par dix-huit actions en justice

L'ancien président tunisien, actuellement réfugié en Arabie Saoudite, fait l'objet de dix-huit actions en justice. Les accusations retenues contre lui sont "homicides volontaires, complot contre la sûreté de l’État et usage et trafic de drogues".

AFP - Dix-huit actions en justice ont été lancées contre le président déchu Zine El Abidine Ben Ali, notamment pour homicides volontaires et usage et trafic de drogues, a déclaré le ministre tunisien de la justice Lazhar Karoui Chebbi.

Dans un entretien à la télévision nationale mercredi soir, M. Chebbi a précisé que les accusations retenues contre Ben Ali sont "homicides volontaires, complot contre la sûreté de l'Etat et usage et trafic de drogues".

Le ministre de la Justice a par ailleurs indiqué que les autorités de transition étaient en train de constituer un dossier juridique afin d'obtenir  l'extradition de l'ex-président, réfugié avec sa famille en Arabie Saoudite depuis sa fuite.

Douze jours plus tard, la justice tunisienne avait émis le 26 janvier un mandat d'arrêt international contre lui et son influente épouse Leïla Trabelsi.

M. Chebbi a précisé qu'une délégation des ministères de la justice et de l'Intérieur allait prochainement se rendre à Lyon (France) au siège d'Interpol, afin d'accélérer l'opération d'exécution des mandats.

Parallèlement, a-t-il poursuivi, des responsables du ministère de la Justice ont rencontré récemment des délégations du Canada, de Suisse et des Etats-Unis, tous pays concernés par ce dossier, soit pour des questions de "biens mal acquis", soit du fait de la présence sur leur sol de personnes liées au clan du président déchu.

C'est le cas du Canada où s'est réfugié Belhassen Trabelsi, le beau-frère de l'ex-président.