
L'emblématique entraîneur français d'Arsenal a dit tout le bien qu'il pensait de la candidature d'Annecy à l'organisation des Jeux olympiques d'hiver de 2018. Un appui de poids qui ne sera peut-être pas suffisant pour les Savoyards.
REUTERS - Arsène Wenger a apporté jeudi son soutien à la candidature d'Annecy à l'organisation des Jeux olympiques d'hiver 2018.
"Je pense que c'est très bon, dynamique, très moderne, très engageant et j'aime l'idée que c'est soutenu par tous les grands sportifs du pays", a déclaré le manager d'Arsenal après avoir assisté à Londres à une présentation du projet haut-savoyard lors de la convention SportAccord.
Après un mauvais départ, la candidature d'Annecy a été remise sur les rails, mais figure cependant toujours en retrait par rapport à celles de ses deux rivaux, Munich (Allemagne) et Pyeonchang (Corée du Sud).
"Les favoris ne gagnent pas toujours", a fait remarquer la ministre française des Sports, Chantal Jouanno, lors de la présentation. Arsène Wenger, qui avait l'habitude d'emmener ses joueurs en stage à Annecy lorsqu'il dirigeait Monaco, a souhaité que son appui serve davantage à Annecy que celui qu'il avait apporté à l'Angleterre lorsque celle-ci fut candidate à l'organisation de la Coupe du monde de football 2018.
Le tournoi fut attribué à la Russie et l'édition 2022 au Qatar, deux choix que Wenger a fortement critiqués. Le technicien français estime que le processus d'attribution des Jeux par le Comité international olympique (CIO) est plus équitable que celui mis au point par la Fifa pour la Coupe du monde. "Je pense qu'il (le CIO) a grandement amélioré le système. Cela pourrait constituer un bon exemple pour le football", a-t-il ajouté.