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Quand Kadhafi parlait de liberté d'expression

Usa Today "Une zone d'exclusion aérienne comporte plus de risques que de bénéfices". Le journal dresse la liste des risques pour Washington:

"Une zone d’exclusion aérienne nécessiterait de mettre hors service les avions de Kadhafi… Ce serait un acte de guerre. Deuxièmement, cela serait cher et difficile à maintenir. Enfin, cela pomperait les ressources financières des guerres en Afghanistan et en Irak. Et cela mettrait les Etats-Unis en guerre avec un troisième pays musulman."
Le journaliste Andrew Roberts exhume notamment ce propos de Kadhafi, sur la liberté d’expression :
"La liberté d’expression est un droit naturel pour tout être humain, même s'il choisit de l'exprimer de façon irrationnelle."
Le journaliste ironise :  "Le colonel Kadhafi a sans doute pleinement profité de cette liberté. Maintenant, il ne nous reste plus qu’à espérer qu’il suive l’exemple du titre de l’un de ses ouvrages paru en 1998: « Escape to hell » ."

Le quotidien belge Le Soir propose le témoignage d'un chef insurgé libyen, dans la ville de Nalut, dans l'ouest du pays. "Mon condétenu est devenu un chef insurgé libyen"

Le journaliste avait partagé sa cellule avec lui lors de sa détention au Caire.
La presse britannique revient sur le scandale qui frappe LSE, la London School of Economics.

Enfin, pour finir, coup de projecteur sur un petit nouveau sur la toile, qui célèbre sa naissance ce lundi à Dakar: Slate Afrique.

Libération lui consacre un article: « Slate : l’Afrique, c’est le clic »"Notre ligne éditoriale consiste à ne pas en avoir, justement", explique le rédacteur en chef Pierre Cherruau. "Pas question de s’enfermer dans des bureaux à paris ou dans des idéologies, qu’elles relèvent de l’afro pessimisme ou de la lamentation anti occidentale" , explique Libération.

Slate Afrique projette d’avoir des bureaux à Dakar et à Nairobi, et veut que 90% des articles soient écrits par des africains.

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