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Les "technoflops" de 2010

L'iPad, les téléphones Android et la géolocalisation ont marqué 2010. Mais le monde des nouvelles technologies peut aussi être impitoyable. La preuve par dix, du plus frappant au moins marquant.

1 - Google Wave

La nouvelle manière de communiquer made in Google aura fait long feu. Wave se

voulait un service à mi-chemin entre le mail et le chat mais n’a jamais rencontré son public. À tel point qu’en avril, le géant de l’Internet a annoncé que son projet cessera de fonctionner début 2011. Ce qu’on lui reprochait : d’être un bel emballage pour un service dont peu de personnes avaient réellement l’utilité.

2 - La Hadopi

2010 aura été une année difficile pour l’autorité administrative censée traquer les internautes français qui téléchargent illégalement. Mis en chantier en juin 2009, la Hadopi n’a pu finalement envoyer ces premiers mails d’avertissement qu’en octobre 2010. Et encore, l’organisme s’est heurté à la résistance de Free, l’un des quatre principaux opérateurs internet.

3 - Palm Pre

En 2010 l’évidence devient flagrante. Palm, l’une des premières marques à avoir proposé un smartphone, échoue à reconquérir le cœur des technophiles. En avril, le géant de l’informatique HP rachète même le fabricant Palm et son système d’exploitation pour appareil mobile WebOS pour un montant de 1,2 milliard de dollars.

4 - Google collecte des données privées

Pris la main dans le sac de données. Entre 2006 et 2010, les voitures Google ont collecté des données privées dans 40 pays grâce aux bornes wi-fi

auxquelles elles se connectaient afin de les indiquer sur Google Maps. Le géant de l’Internet a toujours nié être au courant de cette énorme captation d’informations confidentielles qui se serait produite "par accident". Plusieurs pays ont cherché à savoir ce que sont devenues ces données.

5 - Apple Ping

Steve Jobs, le patron d’Apple, semble pour une fois avoir manqué de flair avec son réseau social musical intégré à sa boutique en ligne iTunes. Le service, disponible le 1er septembre, a été critiqué de toute part. Facebook peut souffler, Apple n’a pas encore trouvé la formule magique pour le concurrencer sur les réseaux sociaux.

6 - Microsoft Kin

Le téléphone de Microsoft pour les jeunes n’aura vécu que six semaines. Sorti en mai, le Kin se voulait un téléphone idéal pour les médias sociaux. Seul inconvénient : hormis pour Facebook & co, il n’arrivait pas à la cheville de la concurrence malgré un prix similaire.


7 - Google Nexus One

C’est un beau smartphone, mais un échec commercial. Le premier téléphone entièrement

réalisé sous le regard attentif des ingénieurs de Google, sorti en janvier 2010, a reçu un bon accueil critique… mais sans trouver son public. Le géant de l’Internet a commis un crime de lèse-majesté en tentant de le vendre sans passer par les opérateurs.


8 - La vie privée à la sauce Facebook

La grogne contre Facebook n'a cessé de croître durant les premiers mois de 2010. Les

utilisateurs verraient leurs données même les plus confidentielles exposées au plus grand nombre. Des reproches qui ont finalement contraint le fondateur et PDG de l’entreprise, Mark Zuckerberg, à sortir du bois. En avril, il a reconnu qu’il était possible de faire plus simple… Dont acte.

9 - L'antenne de l'iPhone 4

Le smartphone star d’Apple a provoqué l’un des plus importants pataquès médiatique du monde high-tech cette année. Des utilisateurs de l’iPhone 4 se sont plaints début juillet d’un

problème de réception de leur jouet favori. En quelques jours, ces quelques réclamations se sont muées en une tornade de critiques. Il faut dire qu’en niant d’abord le problème, Apple a joué le jeu de ses détracteurs trop heureux de taper sur le roi des nouvelles technologies. Finalement, le géant de Cupertino (Californie) a dû reconnaître un défaut de fabrication de son antenne et distribuer des housses de protection.

10 - JooJoo, la tablette maudite

Elle aurait dû à l’origine s’appeler Crunchpad. Cette tablette tactile, sortie en mars, était censée être "la progéniture" du célèbre site technologique TechCrunch. Mais un sérieux conflit juridique, qui a fait les choux gras des commentateurs de la Silicon Valley, a mis le site et son fondateur Michael Arrington hors-jeu. Le constructeur singapourien a donc décidé de lancer ce gadget tout seul, sous le nom de JooJoo. Potentiel concurrent de l’iPad, il se retrouve aujourd’hui tout en bas du classement des ventes "tech" de l'année.