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"Il faudra être au top au bon moment"

Alors que les Jeux olympiques d’hiver débutent ce vendredi à Vancouver, Fabien Saguez, directeur technique national de la Fédération française de ski, fait le point pour france24.com sur l'état de ses troupes.

En ski alpin, avec les récentes performances de Julien Lizeroux, Sandrine Aubert et de l’ensemble du clan français sur les dernières semaines, le moral des Bleus est au beau fixe…

Fabien Saguez : Oui, c’est vrai qu’on est dans une bonne spirale, le début de saison a été très positif, avec beaucoup de podiums engrangés au cours des dernières semaines. Pour autant, ces belles performances ne constituent pas une garantie de médailles. Il faudra être au top au bon moment. Les conditions météo pourraient également jouer un rôle considérable.

Cette période faste pour le clan français a suivi la blessure de l’une des plus belles chances de médaille tricolore, Jean-Baptiste Grange. Pensez-vous que le groupe a trouvé dans ce coup dur une manière de se renforcer ?

F. S. : Non, en ce sens où il était déjà soudé avant. Evidemment, la blessure de Jean-Baptiste nous a désolé, nous aurions tous souhaité qu’il soit là. Mais nous savons aussi que ce sont les aléas du ski, donc ça n’a pas cassé le moral de l’équipe. Cette force, c’est avant tout le résultat d’un travail effectué pendant les trois dernières années.

Le biathlon pourrait également vous procurer de bonnes surprises. Au final, le ski français pourrait repartir avec combien de médailles ?

F. S. : C’est vrai que le biathlon nous offre aussi de belles perspectives. Mais il ne faut pas se leurrer, l’équipe a un gros potentiel mais elle est encore très jeune, et probablement moins forte que celle de Turin. Il faudra s’appuyer sur les quatre médailles glanées aux Championnats du monde 2009. Au final, si nous rentrons en France avec 8 à 10 médailles, cette campagne canadienne pourra être considérée comme un succès.