Ce sont des militants sulfureux auxquels aucun parti ne souhaite s'affilier. Qu'ils soient identitaires, néonazis ou nationalistes, ces activistes radicaux prospèrent en ex-Allemagne de l'Est. Dans cette partie du pays où le parti d'extrême droite AfD réalise ses scores les plus importants, ces groupes ultranationalistes n'ont pas hésité à se rendre aux évènements de la campagne législative de la formation d'extrême droite.

Présence de militants vêtus de t-shirt à l'effigie de fight club néonazi, individus radicaux s'affichant aux côtés de candidats de l'AfD ou même des rappeurs néonazis posant devant les pupitres des orateurs du parti...

Selon les experts interrogés par notre rédaction, cette radicalité se fait sentir également dans la communication des sections est-allemandes de l'AfD, notamment dans la région de Thuringe - une zone historiquement située à droite. En effet, la porosité entre l'AfD et les formations plus radicales ne date pas d'hier, le leader de l'AfD en Thuringe, Björn Höcke entretenant par exemple des liens de longue date avec la mouvance néonazie locale.