A la Une de la presse, ce lundi 16 septembre, la nouvelle tentative d’assassinat présumée contre Donald Trump, hier, dans son golf de Floride. Un nouveau drame de l'exil, dans la Manche, où au moins huit personnes sont mortes ce week-end. La rencontre entre le Premier ministre britannique et son homologue italienne pour discuter de la lutte contre l'immigration clandestine. Le recours, par l’armée israélienne, à des demandeurs d’asile pour s’acquitter de tâches à Gaza. Et une lettre touchante.
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A la Une de la presse, la nouvelle tentative d’assassinat présumée contre Donald Trump, hier, dans son golf de Floride.
D’après The New York Times, l’auteur présumé de cette tentative, est un homme de 58 ans, Ryan Wesley Routh, un ancien couvreur de Caroline du Nord qui avait déclaré, en 2023, lors d’une interview téléphonique accordée au journal, s’être rendu en Ukraine et souhaiter recruter des soldats afghans pour y combattre. Cette nouvelle tentative présumée d’assassinat soulève évidemment de nouveau des questions sur la sécurité de Donald Trump – qui bénéficie désormais d’une sécurité renforcée mais pas aussi forte que s’il était président en exercice. "Comment Trump, qui a failli être abattu en Pennsylvanie, a-t-il pu jouer au golf dans un endroit qui semblait impossible à sécuriser?" : le journal britannique The Guardian se demande si le candidat républicain bénéficie d’une "protection suffisante", en évoquant des "temps dangereux" aux Etats-Unis. "A 50 jours du vote, la haine domine", s’inquiète La Repubblica, le journal italien, qui parle, lui, d’une "campagne pour la présidentielle venimeuse au pays des armes faciles". Les Etats-Unis, où une "violence verbale absurde rend possible toutes les dérives".
A la Une également ce matin, un nouveau drame, dans la Manche, où au moins huit personnes qui tentaient de rejoindre l’Angleterre sont mortes dans la nuit de samedi à dimanche, au large du Pas-de-Calais. "La Manche, cimetière des exilés" : d’après La Voix du Nord, 59 personnes se seraient trouvées à bord d’une embarcation qui se serait déchirée sur des rochers, non loin des côtes. Le journal local cite le chiffre de 46 migrants décédés depuis le début de l’année en tentant de rejoindre la Grande-Bretagne en "small boat", des petites embarcations de fortune, et relève que cet "horrible bilan ne refroidit pas les ardeurs de celles et ceux qui voient en cette traversée leur unique solution".
Outre-Manche, Keir Starmer promet des mesures plus strictes aux frontières et de "détruire les gangs" de passeurs. La presse britannique, dont The Times, annonce que le Premier ministre va rencontrer aujourd’hui son homologue italienne, Giorgia Meloni pour discuter avec elle de sa politique de lutte contre l'immigration clandestine et "tirer des leçons de son expérience". Selon The I, Keir Starmer, qui a abandonné l’idée du précédent gouvernement conservateur d’expulser les demandeurs d’asile vers le Rwanda, serait ouvert à leur envoi en Albanie, dans le cadre d'un accord similaire à celui passé entre Rome et Tirana. Son ministre des Affaires étrangères affirme même que le gouvernement travailliste serait intéressé "par des accords non seulement avec l’Albanie mais aussi avec d’autres pays, tels que la Libye ou la Syrie". Ces projets ne font toutefois pas l’unanimité au Royaume-Uni, où des élus et des ONG accusent Keir Starmer de "chercher à copier l’extrême-droite sur l’immigration", selon The Guardian. Un député travailliste a notamment jugé "inquiétant que Keir Starmer cherche à tirer des leçons d’un gouvernement néofasciste – en particulier après les émeutes anti-réfugiés et le terrorisme raciste d’extrême droite qui ont balayé la Grande-Bretagne cet été".
En Allemagne, Olaf Scholz a décidé de rétablir les contrôles à toutes les frontières. Une mesure qui entre en vigueur aujourd’hui, pour 6 mois. Le Frankfurter Allgemeine Zeitung rapporte que le chancelier allemand s’est rendu, lui, hier, en Ouzbékistan, dans le but de conclure plusieurs accords avec le président Shavkat Mirsijoïev, dont un accord migratoire pour "faciliter l'immigration de travailleurs qualifiés ouzbeks en Allemagne, le retour dans leur pays des Ouzbeks tenus de quitter le territoire", mais également faciliter l’expulsion des ressortissants afghans en situation illégale grâce aux "contacts très étroits" de l’Ouzbékistan avec ses voisins talibans.
Le dossier des demandeurs d’asile, dont il est question aussi du côté du quotidien israélien Haaretz. Le journal s’insurge contre le recours, par les services de défense israéliens, à des demandeurs d’asile africains "pour effectuer diverses tâches dans la bande de Gaza en échange d’une aide pour obtenir une résidence permanente en Israël" - une démarche qualifiée d’"extorsion criminelle" et qu’Haaretz compare à l’utilisation de civils palestiniens "capturés au hasard pour fouiller les tunnels de Gaza" et "envoyés dans les tunnels, les mains liées et des caméras attachées au corps pour "nettoyer" les tunnels à la place des chiens de l'unité Oketz, dont un grand nombre ont été tués depuis le début de la guerre".
On ne se quitte pas là-dessus. Histoire de décompresser, je vous propose de jeter un cil au Figaro, qui raconte qu’un buraliste du Gard, dans le sud de la France, a trouvé, la semaine dernière, un drôle de courrier dans sa boîte aux lettres : une missive d’excuses pour un petit vol commis plusieurs années auparavant. Nos confrères de France Bleu ont retrouvé cette lettre : "Bonjour, je vous écris afin de vous présenter mes excuses et réparer une faute commise durant mon enfance". "En effet lorsque j'étais un petit garçon, j'ai volé une poignée de bonbons dans votre bureau de tabac Le Provençal". L’auteur du délit a également glissé un billet de 50 euros dans son courrier, en dédommagement. Le buraliste dit avoir redistribué cet argent entre ses trois petites filles - qui vont pouvoir s’acheter des tas de bonbecs.
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