Deux finales, deux nages différentes, deux médailles et 114 minutes pour les conquérir. Le prodige français de la natation, Léon Marchand, s'est donné rendez-vous avec l'histoire mercredi 31 juillet en tentant de devenir le premier nageur à s'imposer sur 200 m papillon puis 200 m brasse.
Sur la première finale, celle du 200 m papillon, il a réussi son pari, devançant
Encore une fois, Léon Marchand a pu contenter sur le soutien bouillant du public de la Defense Arena pour soulever les montagnes de l'Olympe. Un public tricolore qui n'a même pas attendu les trois coups marquant le début de la session pour entonner sa première Marseillaise. De même, lors de l'appel des concurrents, la foule ne réclamait que "Léon ! Léon !"
D'ici la deuxième finale, celle du 200 m brasse, prévue à 22 h 31 (heure de Paris), il ne pourra se permettre qu'un protocole express de récupération, pour faire descendre ses lactates
Plus fort que Michael Phelps
Un programme gargantuesque pour le nageur de Toulouse, à peine rassasié par son, record olympique et sa médaille d'or dimanche en 400 mètres 4 nages.
"C'est un très grand challenge, probablement plus grand que n'importe quel défi que Michael Phelps a dû affronter, parce qu'il faut faire deux courses, trois fois de suite (séries, demies et finales, NDLR). C'est très difficile", jure Bob Bowman, le coach du Français, qui a aussi été l'entraîneur de l'Américain.
Ce défi de Léon Marchand pourrait avoir des conséquences : en imposant à son corps six courses individuelles en deux jours, il pourrait hypothéquer ses chances jeudi sur le 200 m quatre nages dont il est pourtant double champion du monde (2022, 2023).