Les Français n'ont plus que trois jours avant le premier tour d'élections législatives historiques pour faire leur choix entre une gauche qui peine à maintenir son unité, un Rassemblement national toujours largement favori et une majorité macroniste qui affirme ne pas se résigner. Suivez notre direct.
L'essentiel de la veille
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Au 2e tour, LFI demandera à ses électeurs de ne pas voter RN, là où les candidats de gauche ne seront plus présents, a déclaré mercredi Jean-Luc Mélenchon sur LCI.
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La cheffe des Écologistes Marine Tondelier a affirmé mercredi vouloir conclure un accord avec les partis du camp macroniste, visant à se désister pour faire battre le Rassemblement national au second tour des législatives anticipées, répétant que ses candidats se désisteront "si nous sommes en troisième position et que nous risquons de faire élire quelqu'un d'extrême droite".
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Plusieurs groupuscules d'ultradroite, dont le GUD (Groupe union défense), actif à Paris, et les Remparts, basé à Lyon, ont été dissous en Conseil des ministres. Une association islamiste, "Jonas Paris", a également été dissoute mercredi.
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Les forces de l'ordre seront sur le qui-vive à l'issue du premier et du deuxième tour des élections législatives anticipées et se préparent à gérer d'éventuels troubles à l'ordre public, a assuré mercredi le préfet de police de Paris, Laurent Nunez. Il a précisé que le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin réunit dans la matinée les responsables de la police et de la gendarmerie notamment pour évoquer cette question.
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Le député sortant Les Républicains Aurélien Pradié a annoncé qu'il quitte son parti, qu'il décrit comme "mort" et "plus capable de parler aux Français". L'élu assure qu'il va se présenter aux législatives sous l'étiquette de son micro-parti "Du courage".

