
L'essentiel :
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Évincé mercredi du parti Les Républicains (LR), dont il était le président, après son alliance avec le Rassemblement national, Éric Ciotti a déclaré jeudi matin : "Je serai dans mon bureau dans quelques instants", rejetant la légitimité juridique de la décision des cadres de son parti.
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Eric Zemmour a exclu mercredi soir sa tête de liste aux élections européennes, Marion Maréchal, de Reconquête!. Il s'est dit "écœuré et blessé" et a dénoncé une "trahison" de l'eurodéputée qui venait d'appeler à voter pour les candidats soutenus par le Rassemblement national aux législatives anticipées.
L'essentiel de la veille :
Avec AFP et Reuters
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Emmanuel Macron a appelé à un large "rassemblement" autour de sa majorité pour défaire à la fois La France insoumise et le RN, justifiant avec "gravité" la convocation d'élections législatives anticipées.
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Les cadres des Républicains (LR) ont décidé d'exclure le président du parti, Éric Ciotti, dont le choix de s'allier avec le Rassemblement national (RN) a provoqué la stupéfaction et la colère des caciques du mouvement.
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"Je suis et reste le président" de LR, a immédiatement contre-attaqué Éric Ciotti, assurant que cette réunion n'avait "aucune valeur juridique".
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La candidate Reconquête aux élections européennes, Marion Maréchal, a appelé à voter pour les candidats de l'alliance entre le Rassemblement national et Éric Ciotti, actant sa rupture avec le parti d'Éric Zemmour.
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À gauche, un accord de principe a été trouvé sur la répartition des circonscriptions en vue des législatives : LFI aura 229 candidatures, le PS 175, EELV 92 et le PCF 50, ont indiqué des responsables socialistes. Interrogé sur France 2 sur une éventuelle "candidature" au poste de Premier ministre, le chef des Insoumis Jean-Luc Mélenchon a répondu : "Je ne m'élimine pas mais je ne m'impose pas".
