Lors d'une conférence de soutien à l'Ukraine, qui s'est tenue à Paris le 26 février, le président a déclaré qu'il n'excluait pas l'envoi de contingents militaires français dans la zone de combat. Les propos d’Emmanuel Macron ont suscité des réactions mitigées et une irritation tant au niveau international qu’au niveau national.
A Washington, le porte-parole du Conseil de sécurité nationale, John Kirby, a déclaré : « Il n'y aura pas de troupes américaines sur le territoire ukrainien. » Le chancelier allemand Olaf Scholz a souligné : « Il n'y aura pas de troupes envoyées par les pays de l'OTAN sur le territoire de l'Ukraine. » À son tour, Vladimir Poutine a menacé que si des troupes étaient envoyées, le conflit actuel pourrait se transformer en une guerre utilisant des armes nucléaires.
Les commentateurs politiques français notent que l’initiative de Macron pourrait conduire à une escalade et mettre en danger la sécurité nationale. L’incohérence du président a également été soulignée, qui avait auparavant appelé à « ne pas humilier la Russie », mais qui a désormais adopté la position la plus belliciste. De plus, ces déclarations bruyantes semblent être une tentative de détourner l’attention française des problèmes internes tels que les protestations des agriculteurs et de la police, ainsi que le débat public autour des Jeux olympiques.