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Publié le : 26/02/2024 - 07:43

A la Une de la presse, ce lundi 26 février, la déclaration de Volodymyr Zelensky, qui a communiqué, hier, pour la première fois, le chiffre des pertes ukrainiennes. Des chiffres difficiles à vérifier, tout comme ceux des pertes russes. La visite, aujourd’hui, du ministre des Affaires étrangères français au Maroc, pour "réchauffer" les relations entre Paris et Rabat. Les visites d’Emmanuel Macron et de Jordan Bardella au Salon de l’agriculture. Et une Irlandaise championne de lancer de sapin.

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A la Une de la presse, la déclaration de Volodymyr Zelensky, qui a communiqué, hier, pour la première fois, le chiffre des pertes ukrainiennes : 31 000 soldats tués, selon lui, depuis le début de la guerre, il y a deux ans. The New York Times précise que le président ukrainien a toutefois refusé de divulguer le nombre de blessés ou de disparus, affirmant que la Russie pourrait utiliser ces informations pour évaluer le nombre soldats ukrainiens sur le terrain. D’après le quotidien américain, le chiffre avancé par Volodymyr Zelensky diffère "nettement" de celui avancé par les responsables américains, qui estiment, eux, que ce chiffre est plus proche de 70 000 tués, et que les combats auraient pu faire entre 100 000 et 120 000 blessés dans les rangs de l’armée ukrainienne.

Après deux ans de guerre, que ce soit du côté ukrainien ou du côté russe, l’évaluation du nombre de soldats morts ou blessés reste très difficile. En décembre dernier, un rapport des renseignements américains déclassifié estimait à 120 000 le nombre de soldats russes tués entre le début de la guerre et août 2023. Un chiffre cette fois nettement supérieur à celui avancé parle site d’info russophone Meduza, qui dit avoir comparé les listes officielles des pertes russes (6000 morts, seulement, en juillet dernier, selon le Kremlin), et des données issues d’organismes civils enregistrant les successions, et qui aboutit, lui, au chiffre "d’au moins 75 000" soldats tués, soit 120 soldats russes tués en moyenne chaque jour en Ukraine.

Direction à présent le Maroc, où Stéphane Séjourné, le ministre des Affaires étrangères français doit s’entretenir aujourd’hui avec son homologue Nasser Bourita. Le Figaro annonce une visite "pour réchauffer les liens entre les deux pays après une série de crises diplomatiques", l’affaire Pegasus, les restrictions françaises sur les visas, ou encore le dossier du Sahara occidental, qui avaient conduit l’entourage du roi Mohammed VI à dénoncer l’"arrogance" d’Emmanuel Macron.

Du côté de la presse marocaine, le site Atlas Info évoque une rencontre "censée illustrer le grand chemin parcouru ces dernières semaines pour briser le froid polaire qui caractérisait les relations entre les deux pays ces dernières années". D’après le site marocain, la crise entre Rabat et Paris trouve son origine dans "le refus français" de reconnaître "la souveraineté du Maroc sur ses provinces sahariennes", refus attribué à "la crainte (de Paris) de déplaire au régime politico-militaire algérien", Alger ayant fait de la reconnaissance française de la marocanité du Sahara "une ligne rouge, voire une déclaration de guerre". Le 360, un autre site marocain parle lui aussi d’une rencontre "sous le signe du réchauffement des relations entre les deux pays, mais aussi et surtout de la reprise des affaires".

Du côté de la presse française, il est toujours beaucoup question de la visite pour le moins, mouvementée d’Emmanuel Macron au Salon de l’agriculture. Dès le lendemain de cette visite, le patron du RN, Jordan Bardella, a rencontré à son tour les agriculteurs, dont il a attribué la colère à la politique du chef de l’Etat, qualifié, au passage, de "menteur pathologique". Un duel en différé et à distance qualifié de "bras de ferme" par Libération, qui annonce que la campagne pour les Européennes a débuté, ce week-end, au Salon de l’agriculture. Même analyse du côté de La Croix, qui voit dans ce Salon le théâtre de "la mise en scène de l’affrontement entre la majorité et le Rassemblement national". Pour L’Opinion, la question pour Emmanuel Macron est maintenant de savoir "comment se relancer après le grand ratage" de samedi. L’intéressé répond lui-même dans Le Figaro, où Emmanuel Macron se défend en attaquant à son tour le RN, accusé d’être derrière les fauteurs de trouble du Salon. Dans son viseur, un syndicat en particulier, la Coordination rurale, dont "plusieurs décideurs locaux de sont engagés de manière très officielle au Rassemblement national", selon le président, qui en veut pour preuve les pancartes et les messages brandis par les manifestants, samedi : "Je ne suis dupe de rien. Le Salon a toujours brassé politiquement, ce n’est pas nouveau. Mais quand vous avez des centaines de gens avec des drapeaux réclamant le Frexit, ce ne sont pas des mouvements agricoles, c’est factuel".

On ne se quitte pas là-dessus. Avant de vous dire à demain, un coup d’œil au Guardian, qui fait état de la mésaventure d’une Irlandaise qui réclamait à sa compagnie d’assurance la bagatelle de 650 000 livres en dommages et intérêts devant les tribunaux. Elle soutenait qu’un accident de voiture, survenu en 2017, l’avait laissée handicapée au point de ne plus pouvoir travailler. Manque de chance pour elle, la justice a mis la main sur une photo la montrant en train de lancer un épicéa de plus d’1,5m lors d’un concours de lancer de sapins en 2018. Compétition qu’elle avait d’ailleurs remportée haut la main - contrairement à son procès, qu’elle a donc perdu.

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