logo

Le Hamas accuse Israël d'une frappe meurtrière sur un camp de réfugiés de la bande de Gaza
Le ministère de la Santé du Hamas a affirmé dimanche qu'au moins 70 personnes avaient été tuées dans une frappe israélienne sur des maisons dans un camp de réfugiés de la bande de Gaza. Interrogée par l'AFP, l'armée israélienne a indiqué qu'elle "vérifiait" l'information. De son côté, le chef de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) a déploré la "décimation" du système de santé de Gaza et réitéré son appel urgent à un cessez-le-feu. Voici le fil du 24 décembre 2023.

L'essentiel à retenir :

  • Le ministère de la Santé du Hamas annonce au moins 70 morts dans une frappe israélienne dans le camp de réfugiés d'al-Maghazi dans le centre de la bande de Gaza. Ce bilan n'a pas pu être confirmé de source indépendante dans l'immédiat. Interrogée, l'armée israélienne a indiqué qu'elle "vérifie" l'information.

  • Le chef de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) a réitéré son appel urgent à un cessez-le-feu. Tedros Adhanom Ghebreyesus a déclaré que "la décimation du système de santé de Gaza est une tragédie".

  • Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a affirmé que son pays payait "un très lourd tribut à la guerre", après la mort de 15 soldats depuis vendredi.

  • Selon un nouveau bilan communiqué par le Hamas, les opérations militaires israéliennes dans l'enclave palestinienne ont fait 20 424 morts depuis le début de la guerre, le 7 octobre.

  • Un navire chimiquier japonais a été touché au large de l'Inde par un "drone d'attaque tiré depuis l'Iran", a affirmé l'armée américaine.

  • Deux pétroliers et un destroyer américain naviguant en mer Rouge ont également été visés par des drones lancés par les rebelles houthis au Yémen, qui ont promis de prendre pour cible tous les navires affiliés à l'État hébreu.

L'essentiel de la veille

  • Les bombardements israéliens ont continué samedi sur Gaza où plus de 20 000 palestiniens, selon le Hamas, ont été tués depuis le début des opérations militaires menées dans l'enclave.
  •  L'armée israélienne a annoncé que cinq de ses soldats avaient été tués depuis vendredi en combattant dans la bande de Gaza, portant à 144 le nombre de soldats israéliens tués depuis le début de l'offensive terrestre de l'armée israélienne.

  • Après le vote d'une résolution de l'ONU, les Palestiniens espèrent un accroissement de l'aide humanitaire même si la portée réelle du texte sur le terrain reste encore incertaine.
  • Les efforts des médiateurs égyptien et qatari se poursuivent pour tenter de parvenir à une nouvelle trêve, après celle d'une semaine fin novembre qui avait permis la libération de 105 otages et de 240 Palestiniens détenus par Israël et l'acheminement de davantage d'aide.

À savoir : le nombre des victimes est fourni par le ministère de la Santé de Gaza dirigé par le Hamas

Le ministère recueille les informations fournies par les hôpitaux de l'enclave et par le Croissant-Rouge palestinien.

Le ministère de la Santé à Gaza n'indique pas comment les Palestiniens ont été tués, que ce soit par des frappes aériennes et/ou des tirs de barrage israéliens ou des tirs de roquettes palestiniens ratés. Il décrit toutes les victimes comme des victimes de "l'agression israélienne" et ne fait pas non plus de distinction entre les civils et les combattants.

Au cours des quatre guerres et des nombreux accrochages entre Israël et le Hamas, les agences des Nations Unies ont régulièrement cité les chiffres du ministère de la Santé dans leurs rapports. Le Comité international de la Croix-Rouge et le Croissant-Rouge palestinien utilisent également ces chiffres.

Au lendemain des précédents épisodes de guerre, l'Office humanitaire des Nations Unies a publié des chiffres des victimes sur la base de ses propres recherches dans les dossiers médicaux. Les chiffres de l'ONU concordent largement avec ceux du ministère de la Santé de Gaza, à quelques différences près.

Pour en savoir plus sur les bilans du ministère de la Santé de Gaza, cliquez ici ou ici.

France 24 avec AP