L'armée israélienne a annoncé samedi soir avoir "achevé le démantèlement de la structure militaire du Hamas dans le nord de la bande de Gaza". Dans la matinée, le Hezbollah libanais avait pour sa part affirmé avoir tiré des dizaines de roquettes vers une "base" militaire dans le nord d'Israël, présentant cette attaque comme sa première riposte à l'élimination du numéro deux du Hamas dans son fief près de Beyrouth. Voici le fil du 6 janvier 2024.
L'essentiel à retenir
- Le Hezbollah libanais a affirmé avoir tiré samedi des dizaines de roquettes vers une "base" militaire dans le nord d'Israël, présentant cette attaque comme sa première riposte à l'élimination du numéro deux du Hamas dans son fief près de Beyrouth.
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Le chef de la diplomatie de l'Union européenne, Josep Borrell, a déclaré que le Liban ne devait pas être "entraîné dans un conflit régional".
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L'armée israélienne a annoncé dans la soirée avoir "achevé le démantèlement de la structure militaire du Hamas dans le nord de la bande de Gaza" et se concentrer désormais sur le démantèlement du mouvement islamiste palestinien "dans le centre et le sud de ce territoire".
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Le ministère de la Santé du Hamas palestinien a annoncé samedi que les opérations militaires israéliennes dans la bande de Gaza avaient fait 22 722 morts depuis le début de la guerre le 7 octobre.
L'essentiel de la veille
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La bande de Gaza est "tout simplement devenue inhabitable" et ses habitants "font face à des menaces quotidiennes sous les yeux du monde", a dénoncé le coordinateur des affaires humanitaires des Nations unies, Martin Griffiths, jeudi.
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Le chef de la diplomatie américaine, Antony Blinken, est arrivé en Turquie, première étape d'une nouvelle tournée au Moyen-Orient prévue pour durer jusqu'au 10 janvier pendant laquelle il entend plaider pour une aide accrue à Gaza et va tenter d'éviter l'embrasement régional.
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Le Liban a déposé une plainte auprès du Conseil de sécurité de l'ONU au sujet de l'assassinat – dans une frappe imputée à Israël – du numéro deux du Hamas, Saleh al-Arouri, en périphérie de la capitale Beyrouth, le qualifiant de "phase la plus dangereuse" des attaques israéliennes contre le pays.
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Le chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah, a également affirmé qu'une riposte à la frappe israélienne sur son fief de la banlieue sud de Beyrouth était "inéluctable" sur "le champ de bataille".
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Israël poursuit ses bombardements et ses opérations au sol à Gaza, à l'approche de la date marquant les trois mois du conflit l'opposant au Hamas palestinien, auquel un plan que doit examiner le gouvernement israélien entend ne laisser aucune place dans l'après-guerre.
Le ministère recueille les informations fournies par les hôpitaux de l'enclave et par le Croissant-Rouge palestinien.
Le ministère de la Santé à Gaza n'indique pas comment les Palestiniens ont été tués, que ce soit par des frappes aériennes et/ou des tirs de barrage israéliens ou des tirs de roquettes palestiniens ratés. Il décrit toutes les victimes comme des victimes de "l'agression israélienne" et ne fait pas non plus de distinction entre les civils et les combattants.
Au cours des quatre guerres et des nombreux accrochages entre Israël et le Hamas, les agences des Nations Unies ont régulièrement cité les chiffres du ministère de la Santé dans leurs rapports. Le Comité international de la Croix-Rouge et le Croissant-Rouge palestinien utilisent également ces chiffres.
Au lendemain des précédents épisodes de guerre, l'Office humanitaire des Nations Unies a publié des chiffres des victimes sur la base de ses propres recherches dans les dossiers médicaux. Les chiffres de l'ONU concordent largement avec ceux du ministère de la Santé de Gaza, à quelques différences près.
Pour en savoir plus sur les bilans du ministère de la Santé de Gaza, cliquez ici ou ici.
France 24 avec AP