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À la veille du premier anniversaire de l'invasion de son pays par la Russie, le président Volodymyr Zelensky a assuré que l'Ukraine allait triompher. Le président russe Vladimir Poutine a quant à lui promis de renforcer les "capacités" de l'armée russe. L'Assemblée générale de l'ONU a exigé un retrait "immédiat" des troupes russes, votant à une majorité "écrasante" une résolution appelant aussi à une paix "juste et durable". Voici le fil du 23 février 2023.

  • 4 h 08 : Washington annonce une nouvelle aide militaire de 2 milliards de dollars à l'Ukraine

Washington va verser une nouvelle tranche d'aide militaire à l'Ukraine, d'un montant de 2 milliards de dollars, un an jour pour jour après le début de l'invasion russe, a annoncé jeudi un haut responsable américain. "Les États-Unis annoncent aujourd'hui 2 milliards d'aide militaire supplémentaire à l'Ukraine", a indiqué sur CNN le conseiller pour la sécurité nationale de la Maison Blanche, Jake Sullivan. Il n'a pas donné le détail de ces nouvelles livraisons.

Le haut responsable, qui a accompagné Joe Biden lors d'une visite surprise à Kiev cette semaine, a ajouté que l'administration américaine se demande en permanence comment "donner à l'Ukraine les outils nécessaires à sa victoire". Il a noté que le président américain a, lors de sa visite, annoncé à son homologue ukrainien Volodymyr Zelenzky "plus d'artillerie, plus de munitions, plus d'Himars", en plus de précédentes promesses américaines de livrer davantage de véhicules blindés et, plus tard, de tanks.

Le système Himars (High Mobility Artillery Rocket System), fabriqué par le géant américain Lockheed Martin, est un lance-roquettes monté sur des blindés légers, déjà utilisé avec efficacité par les forces ukrainiennes.

  • 3 h 20 : le gouvernement moldave répond aux allégations de Moscou

Le gouvernement moldave a déclaré jeudi sur sa chaîne sur l'application Telegram que "les autorités étatiques ne confirmaient pas les informations publiées ce matin par le ministère de la Défense russe", selon lesquelles l'Ukraine serait en train de préparer une "invasion" de la Transdniestrie, un territoire séparatiste prorusse de Moldavie où est déployé un contingent militaire russe. "Nous appelons au calme et à obtenir des informations auprès de sources officielles et fiables de la République de Moldavie", a-t-il ajouté.

Le nouveau Premier ministre moldave Dorin Recean avait récemment appelé au retrait des troupes russes de Transdniestrie, provoquant la colère du Kremlin. "Je recommanderais à nos homologues moldaves d'être extrêmement prudents" au sujet de leurs déclarations, avait mis en garde lundi le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov.

Les autorités moldaves pro-européennes avaient précédemment accusé Moscou de vouloir fomenter un coup d'État en Moldavie, des allégations démenties côté russe.

  • 2 h 59 : Pékin appelle au dialogue, rejette tout recours à l'arme nucléaire

Le gouvernement chinois a appelé la Russie et l'Ukraine à reprendre le dialogue et rejeté tout recours à l'arme nucléaire, dans un document en 12 points publié vendredi, un an après le début du conflit. "Toutes les parties doivent soutenir la Russie et l'Ukraine pour travailler dans la même direction et reprendre le dialogue direct aussi vite que possible", a estimé le ministère chinois des Affaires étrangères.

Le ministère affirme aussi que "l'arme nucléaire ne doit pas être utilisée", alors que le président russe Vladimir Poutine a brandi cette menace. "L'arme nucléaire ne doit pas être utilisée et il ne faut pas se livrer à une guerre nucléaire. Il faut s'opposer à la menace ou au recours à l'arme nucléaire", stipule le document intitulé "Position de la Chine sur le règlement politique de la crise ukrainienne".

La Chine demande par ailleurs aux deux pays d'éviter toute attaque contre des civils. "Les parties (impliquées) dans le conflit doivent se conformer strictement au droit humanitaire international, éviter d'attaquer des civils ou des bâtiments civils", souligne le ministère.

  • 2 h 10 : les ministres des Finances du G20 vont évaluer l'impact de la guerre en Ukraine sur l'économie mondiale

Les ministres des Finances des pays du G20 évalueront vendredi l'impact économique de la guerre en Ukraine, un an après le début de l'offensive russe. Cette réunion des grands argentiers du G20 intervient alors que les perspectives économiques mondiales se sont améliorées depuis leur dernière rencontre, au mois d'octobre dernier, lorsque plusieurs pays membres étaient au bord de la récession en raison de la flambée des prix de l'énergie et des denrées alimentaires causée par la guerre.

  • 23 h 30 : Londres appelle le G7 à accélérer son aide militaire à Kiev pour lui donner un "avantage décisif"

Le Premier ministre britannique Rishi Sunak a appelé ses alliés du G7, qui doivent se réunir en visioconférence vendredi à l'occasion du premier anniversaire de l'invasion russe, à fournir plus rapidement de l'artillerie à l'armée ukrainienne et à lui apporter des armes de plus longue portée.

"Pour que l'Ukraine gagne cette guerre - et pour que ce jour arrive plus vite - elle doit obtenir un avantage décisif sur le champ de bataille", doit déclarer lors de cette réunion le dirigeant conservateur, selon ses services.  "Au lieu d'adopter une approche progressive, notre priorité doit être d'agir plus vite en matière d'artillerie, de blindage et de défense aérienne", doit-il ajouter.

Rishi Sunak, qui observera une minute de silence à Downing Street avec des militaires ukrainiens, veut plaider auprès des dirigeants du G7 en faveur de livraisons "d'armes de plus longue portée". Selon Downing Street, après avoir annoncé former des pilotes de chasse ukrainiens, il veut "réitérer sa proposition de soutien britannique aux pays capables de fournir des avions à l'Ukraine pour l'aider de manière immédiate dans ce conflit".

  • 22 h 50 : la Russie accuse l'Ukraine de préparer une "invasion" de la Transdniestrie

L'armée russe a accusé jeudi l'Ukraine de préparer une "invasion" de la Transdniestrie, un territoire séparatiste prorusse de Moldavie où est déployé un contingent militaire russe, promettant une "réponse" en cas d'incident.

Petite bande de terre ayant fait sécession de la Moldavie dans les années 1990 après une courte guerre, la Transdniestrie est située à la frontière occidentale de l'Ukraine et fait l'objet de tensions accrues depuis quelques semaines.

"Le régime de Kiev a intensifié les préparatifs en vue d'une invasion de la Transdniestrie", a affirmé le ministère russe de la Défense sur Telegram : elle sera déclenchée "en réponse à une prétendue attaque des troupes russes à partir du territoire de la Transdniestrie", a-t-il poursuivi.

  • 21 h 46 : l'Assemblée générale de l'ONU exige le retrait "immédiat" des troupes russes d'Ukraine

À la veille de l'anniversaire de l'invasion de l'Ukraine par la Russie, l'Assemblée générale de l'ONU a exigé un retrait "immédiat" des troupes russes, appelant à une paix "juste et durable". La résolution a recueilli 141 voix pour, sept contre, et 32 pays se sont abstenus, dont la Chine et l'Inde.

  • 19 h 44 : de nouvelles sanctions américaines contre la Russie 

Washington va appliquer de nouvelles sanctions "considérables" contre la Russie, a annoncé la présidence américaine.

"Les États-Unis vont mettre en place des sanctions considérables contre des secteurs clés qui génèrent des revenus pour (Vladimir) Poutine", a déclaré lors d'une conférence de presse la porte-parole de la Maison Blanche, Karine Jean-Pierre.

  • 18 h 30 : la tour Eiffel s'illumine aux couleurs de l'Ukraine

La tour Eiffel s'est illuminée en jaune et bleu, les couleurs de l’Ukraine, à la veille de la date marquant l'anniversaire de l'agression russe.

L'Assemblée générale de l'ONU exige le retrait "immédiat" des troupes russes d'Ukraine
  • 16 h 17 : l'Assemblée générale de l'ONU va voter sur un texte exigeant le retrait russe d'Ukraine

L'Assemblée générale de l'ONU doit se prononcer ce jeudi sur une résolution réclamant à nouveau un "retrait immédiat" des troupes russes, Kiev et ses alliés espérant recueillir une majorité écrasante de voix.

"J'en appelle à vous : c'est un moment décisif pour montrer soutien, unité et solidarité", a lancé mercredi le ministre ukrainien des Affaires étrangères Dmytro Kouleba à la tribune, au premier jour des débats. "Jamais dans l'Histoire récente la ligne entre le bien et le mal n'a été aussi claire. Un pays veut simplement survivre. L'autre veut tuer et détruire", a-t-il ajouté.

Le vote devrait avoir lieu à l'issue des discours qui ont repris jeudi à 10 h (15h GMT).

  • 15 h 29 : la  Chine songe à envoyer des armes à la Russie, dit Stoltenberg

Le secrétaire général de l'Otan, Jens Stoltenberg, a mis en garde jeudi la Chine contre la fourniture d'armes à la Russie alors que Moscou mène depuis près d'un an une guerre contre l'Ukraine.

"Nous n'avons pas vu de livraisons d'aide létale de la Chine à la Russie, mais nous avons vu des signes qu'ils envisagent et peuvent planifier cela", a-t-il déclaré dans une interview à Reuters.

  • 14 h 31 : le G7 appelle le FMI à fournir une aide à l'Ukraine avant fin mars 

Les ministres des Finances des pays du G7 ont pressé le Fonds monétaire international (FMI) de fournir un nouveau programme d'aide à l'Ukraine d'ici la fin mars, selon un communiqué commun.

Nous "exhortons le FMI et l'Ukraine à mettre en place un programme crédible, ambitieux, entièrement financé et assorti de conditions appropriées d'ici à la fin mars 2023", indique la déclaration conjointe du G7, publiée par la présidence japonaise du G7 à l'issue d'une réunion à Bangalore en Inde. 

  • 14 h 23 : à voir. Dans le Donbass, aux côtés d'une unité d'artillerie ukrainienne

L'Assemblée générale de l'ONU exige le retrait "immédiat" des troupes russes d'Ukraine
  • 14h 01 : les opérations de propagande russe en ligne ont perdu en efficacité, selon Meta

Depuis le début de l'offensive russe en Ukraine il y a un an, les campagnes d'influence pro-Russie se sont multipliées sur les réseaux sociaux, mais sans grande efficacité, a fait savoir jeudi Meta, la maison mère de Facebook et Instagram.

"Nous assistons à un nombre croissant de tentatives par des réseaux russes de créer de faux comptes" pour faire la promotion de la guerre et répandre de la désinformation anti-Ukraine sur les plateformes, a déclaré Nathaniel Gleicher, responsable de la politique de sécurité de Facebook, lors d'une conférence de presse. "Ils tentent tout et n'importe quoi, pour voir ce qui prend", a-t-il résumé.

"Malheureusement pour eux, ces comptes sont très peu suivis. La plupart sont automatiquement détectés et supprimés avant de pouvoir se constituer une audience", a-t-il précisé.

  • 13 h 08 : l'Ukraine "triomphera" de la terreur russe, dit Zelensky 

"Nous n'avons pas craqué, nous avons surmonté de nombreuses épreuves et nous triompherons. Nous demanderons des comptes à tous ceux qui ont apporté ce mal, cette guerre sur notre terre", a affirmé le président ukrainien dans un message publié sur les réseaux sociaux. 

Il a ajouté que la Russie avait choisi "la voie du meurtrier, la voie du terroriste, la voie du tortionnaire, la voie du pilleur" en déclenchant cette guerre et que ce "choix d'État" nécessiterait une "responsabilité d'État pour la terreur commise".

  • 13 h : les Ukrainiens ont reçu un "excellent accueil", salue la communauté ukrainienne en France 

L'accueil des Ukrainiens a été "très bien organisé" par les autorités et a bénéficié d'une vague de solidarité, ont salué les principales organisations de la communauté ukrainienne de France, qui appelle à "remobiliser" l'hébergement citoyen qui s'"essouffle".

Un an après le déclenchement de la guerre le 24 février dernier, près de 110 000 déplacés d'Ukraine se sont installés en France, selon le gouvernement, essentiellement des femmes et des enfants.

"L'accueil des Ukrainiens en France a été très bien organisé dès le début. Il y a eu un excellent accueil de la part du gouvernement et des Français", a apprécié le président de l'Union des Ukrainiens de France Jean-Pierre Pasternak, lors d'un point presse rassemblant une dizaine d'organisations.

  • 12 h 32 : l'Allemagne veut contrer l'exportation vers des pays tiers de machandises sanctionnées par l'UE 

Le ministère allemand de l'Economie cherche à contrer les exportations vers des pays tiers de marchandises qui tombent sous le coup des sanctions imposées par l'Union européenne (UE) à la Russie en raison de l'invasion de l'Ukraine, selon un document du ministère consulté par Reuters.

"Nous devons travailler ensemble pour contrer ces activités de contournement plus efficacement qu'auparavant, au niveau national et au niveau de l'UE", indique le document daté du 22 février, qui présente un plan en 10 points.

  • 12 h 23 : la partie routière du pont de Crimée remise en service

La partie routière du pont russe de Crimée détruite à l'automne par une explosion attribuée à l'Ukraine a été remise en service jeudi, a annoncé le vice-Premier ministre Marat Khousnoulline.

L'explosion d'un camion piégée début octobre, sur cet ouvrage symbolisant pour le Kremlin sa puissance et l'annexion de la péninsule ukrainienne de Crimée, avait constitué une humiliation pour la Russie, même si les autorités ukrainiennes ont toujours démenti avoir attaqué le viaduc.

  • 12 h 12 : le journaliste Frédéric Leclerc-Imhoff, mort en Ukraine, reçoit la légion d'honneur à titre posthume

Le journaliste français Frédéric Leclerc-Imhoff, tué le 30 mai alors qu'il suivait une mission humanitaire dans l'est de l'Ukraine, va recevoir la légion d'honneur à titre posthume, a annoncé la ministre française de la Culture jeudi, lors d'un déplacement à Kiev.

Rima Abdul Malak a ajouté que cette nomination intervenait par décret présidentiel, selon des informations transmises par son cabinet à l'AFP.

  • 11 h 52 : la présence d'une délégation russe lors d'une réunion de l'OSCE à Vienne sous le feu des critiques 

Une réunion de l'Organisation pour la Sécurité et la coopération en Europe (OSCE) s'est ouverte aujourd'hui à Vienne en présence de députés russes, autorisés à voyager dans l'UE pour la première fois depuis le début de la guerre.

La délivrance de neuf visas, dont six à des personnes figurant sur la liste de sanctions de l'Union européenne, a suscité le courroux de l'Ukraine, qui a décidé de boycotter cette assemblée parlementaire tout comme la Lituanie.

"Comment accepter la présence de gens qui légitiment des crimes de guerre ? C'est une insulte aux victimes ukrainiennes", s'est indignée Kiev, selon une déclaration lue à l'ouverture des débats par Peter Osusky, chef de la délégation slovaque.

  • 11 h 39 : la Finlande va envoyer trois chars Leopard 2 à l'Ukraine 

"Nous allons envoyer plus de matériel défensif et participer à la coopération Leopard conjointement avec nos partenaires", a déclaré le ministre finlandais de la Défense Mikko Savola dans un communiqué, ajoutant que l'aide inclurait aussi "une formation relative à leur usage et leur entretien". 

  • 11 h 17 : le missile balistique intercontinental Sarmat sera mis en service cette année, promet Poutine 

Le président russe, Vladimir Poutine, a promis la mise en service, cette année, du dernier-né des missiles balistiques intercontinentaux, le Sarmat, un système surpuissant qui aurait connu des ratés, selon des sources américaines.

"Nous prêtons une attention particulière, comme toujours, au renforcement de la triade nucléaire. Cette année, les premiers lanceurs du système de missiles Sarmat seront mis en service", a-t-il indiqué.

  • 10 h 59 : "risque d'incident" avec des navires russes en Méditerranée, avertit l'Italie 

"Les effets immédiats sur notre sécurité liés à la guerre en Ukraine ont été identifiés en mer et sont visibles avec l'augmentation impressionnante de la présence de la flotte russe en Méditerranée et dans la mer Noire", a affirmé le chef d'état-major de la marine italienne, l'amiral Enrico Credendino, cité par les agences AGI et Ansa.

"Un tel niveau" de présence de navires russes "n'a pas été observé même aux temps de la guerre froide", a-t-il souligné devant les membres de la Commission Défense de la Chambre des députés.

"Le nombre élevé de navires russes n'est pas une menace directe contre le territoire national, mais il augmente la tension et les Russes ont une attitude agressive. Il y a un risque d'incident possible et si ça se produit, on ne sait pas comment ça peut finir", a ajouté l'officier.

  • 10 h 18 : Poutine affirme accorder "une attention prioritaire au renforcement" des capacités de défense de la Russie

Le président russe, Vladimir Poutine, a qualifié l'armée de "garante" de la stabilité de l'État russe, et a également déclaré qu'"une armée et une marine modernes et efficaces sont une garantie de la sécurité et de la souveraineté du pays, une garantie de son développement stable et de son avenir", dans une courte vidéo à l'occasion de la Journée des défenseurs de la patrie et à la veille du premier anniversaire de l'offensive contre l'Ukraine.

"C'est pourquoi, comme auparavant, nous accorderons une attention prioritaire au renforcement de nos capacités de défense", a-t-il ajouté.

  • 9 h 58 : Evgueni Prigojine affirme que le groupe Wagner a commencé à recevoir des munitions supplémentaires

Evguéni Prigojine a dit avoir obtenu gain de cause auprès du Kremlin après avoir protesté avec véhémence contre la décision de l'armée russe de réduire l'allocation d'obus d'artillerie à sa société de sécurité privée Wagner dans le cadre de la guerre en Ukraine.

Prigojine avait diffusé hier une photo de dizaines de corps de mercenaires de Wagner tués au combat en raison, selon lui, du manque de munitions fournies par l'armée, et accusé le ministre de la Défense Sergueï Choïgou et le chef d'état-major de l'armée russe Valeri Guerassimov de "trahison".

Dans un message vidéo diffusé aujourd'hui, le fondateur de Wagner dit que le ministère de la Défense a plié face aux pressions et lui a promis que davantage d'obus seraient bientôt livrés à ses combattants.

"On nous a dit que les documents ont été signés", déclare Prigojine, qui dit remercier "tous ceux qui nous ont aidés" dans cette affaire. "Vous avez sauvé des centaines, peut-être des milliers de vies de gars qui défendent leur patrie.

  • 8 h 04 : de nouvelles sanctions contre la Russie au programme d'une réunion du G7 

Les ministres des Finances du G7 vont essayer de s'entendre aujourd'hui en Inde sur un nouveau paquet de sanctions économiques contre la Russie. La réunion, à laquelle participent notamment la France, les États-Unis et le Japon, se tiendra en marge d'une réunion des ministres des Finances et des dirigeants des banques centrales du G20, organisée à Bangalore (sud).

"Dans le cadre du G7, nous plaiderons pour un renforcement des sanctions économiques contre la Russie", a prévenu, lundi, le ministre français de l'Économie, Bruno Le Maire. "Ces sanctions économiques sont efficaces, elles ont permis de diviser pratiquement par deux les revenus pétroliers de la Russie", a affirmé le ministre.

  • 8 h 03 : pourquoi l’économie russe tient-elle le choc face aux sanctions occidentales ?

Malgré neuf trains de sanctions de l'Union européenne, l’économie russe n’a connu qu’un repli limité de son PIB en 2022. Une "résilience" de l’économie russe saluée, mardi, par le président Vladimir Poutine lors de son discours sur l’état de la nation. Cependant, certains observateurs et responsables politiques occidentaux pointent du doigt des angles morts dans les statistiques officielles fournies par Moscou.

  • 7 h 56 : le Premier ministre espagnol est à Kiev

Le Premier ministre espagnol, Pedro Sanchez, a annoncé qu'il se rendait à Kiev, "un an après le début de la guerre" provoquée par l'invasion de l'Ukraine par la Russie, dans un message publié en espagnol et en ukrainien sur Twitter.

"Nous soutiendrons l'Ukraine et son peuple jusqu'à ce que la paix revienne en Europe", assure le chef de gouvernement espagnol dans ce message, accompagné d'images vidéo où on le voit descendre d'un train à Kiev, un jour avant le premier anniversaire de la guerre.

Vuelvo a Kyiv un año después del inicio de la guerra.

Estaremos al lado de Ucrania y de su gente hasta que la paz regrese a Europa.

Сьогодні повертаюся до Києва.

Ми будемо з Україною та її народом, поки до Європи не повернеться мир. pic.twitter.com/9ekUL9Lmfl

— Pedro Sánchez (@sanchezcastejon) February 23, 2023
  • 6 h 30 : un an après l'invasion de l'Ukraine, que reste-t-il de la guerre des geeks ? 

Drones civils, applications sur smartphones et innovations en tout genre : un an après le déclenchement de la guerre d'invasion en Ukraine, il est beaucoup moins question de la créativité technologique des soldats ukrainiens. Pour autant, ce système D très tech a marqué cette guerre et comptera vraisemblablement pour les conflits à venir.

  • 6 h 28 : vote attendu à l'ONU pour réclamer une paix "juste et durable" en Ukraine 

"J'en appelle à vous : c'est un moment décisif pour montrer soutien, unité et solidarité", a lancé le ministre ukrainien des Affaires étrangères, Dmytro Kouleba, à la tribune de l'ONU, au premier jour des débats consacrés à l'invasion de l'Ukraine par la Russie débutée le 24 février 2022.

"Jamais dans l'histoire récente, la ligne entre le bien et le mal n'a été aussi claire. Un pays veut simplement survivre. L'autre veut tuer et détruire", a-t-il ajouté.

  • 6 h 05 : l'accueil des Ukrainiens en France a coûté près de 500 millions d'euros sur un an

L'accueil des réfugiés ukrainiens en France a coûté près de 500 millions d'euros, essentiellement pour l'hébergement et l'allocation versée aux quelque 100 000 déplacés installés sur le territoire, a annoncé le ministère français de l'Intérieur, un an après le début du conflit en Ukraine.

Depuis le début de la guerre le 24 février dernier, qui a généré le plus grand mouvement de réfugiés en Europe depuis la Seconde Guerre mondiale, la France a dépensé plus de 490 millions d'euros pour offrir un "schéma d'accueil inédit", selon les mots du ministère de l'Intérieur.

Dans le détail, près de 220 millions d'euros ont été dépensés "au titre de l'allocation pour les bénéficiaires de la protection" temporaire accordée aux Ukrainiens, environ 260 millions "au titre de l'hébergement" et 10,1 millions "au titre de l'accueil de jour et des transports", a détaillé la Place Beauvau auprès de l'AFP.

L'hébergement, qui représente la moitié du coût de l'accueil des déplacés, comprend notamment les hôtels et centres de vacances réquisitionnés, les places d'hébergement d'urgence mobilisées - 30 000 au plus fort de la crise en mars et avril 2022 - ou encore les "sas" d'accueil mis en place partout en France. Par ailleurs, environ 30 000 déplacés ukrainiens ont été logés chez des citoyens. 

  • 4 h 30 : la résistance ukrainienne à l'honneur à la Berlinale 

Premier grand festival européen de l'année, la Berlinale, qui se termine samedi, affiche sa solidarité avec les producteurs, réalisateurs et acteurs ukrainiens en programmant films et discussions sur le pays attaqué.

C'est le président Volodymyr Zelensky qui a ouvert la manifestation, jeudi dernier, en appelant, dans un message vidéo, l'art et le cinéma à s'engager. Celui qui fut comédien, avant de devenir dirigeant d'une Ukraine en guerre, est au cœur d'un documentaire réalisé par la star américaine Sean Penn et présenté en avant-première à Berlin.

  • 0 h 36 : la décision de Poutine ne montre pas qu'il envisage de recourir à des armes nucléaires, dit Biden

Le président américain, Joe Biden, a estimé que la décision prise par son homologue russe de suspendre la participation de la Russie au traité New Start ne signifiait pas que Vladimir Poutine envisageait de recourir à des armes nucléaires.

Joe Biden a toutefois qualifié la décision de la Russie de "grosse erreur", lors d'une interview accordée à ABC News. "C'est une grosse erreur. Ce n'est pas très responsable. Mais je ne pense pas qu'il envisage de recourir à des armes nucléaires ou à quelque chose de ce genre", a déclaré le président américain.

Joe Biden a ajouté qu'il n'y avait "aucune preuve" que la Russie envisage de faire usage d'armes nucléaires ou de missiles balistiques intercontinentaux.

L'Assemblée générale de l'ONU exige le retrait "immédiat" des troupes russes d'Ukraine

Avec AFP et Reuters