Le président français Emmanuel Macron a rencontré, lundi, le pape François au Vatican. L'entretien devait notamment porter sur la guerre en Ukraine, mais aussi sur les débats de société en France, comme l'accueil des réfugiés et la fin de vie.
Emmanuel Macron a été reçu, lundi 24 octobre, par le pape François au Vatican sur fond de guerre en Ukraine et de débat sur la fin de vie en France. Il s'agit de sa troisième audience papale : la première en juin 2018, tandis que la deuxième remonte à il y a moins d'un an, en novembre 2021.
Le chef de l'État français, accompagné de son épouse Brigitte Macron, est arrivé au palais apostolique, qui jouxte la basilique Saint-Pierre de Rome pour une audience privée. Le tête-à-tête avec le souverain pontife devait être suivi d'un entretien avec le numéro deux du Saint-Siège, le cardinal Pietro Parolin, ainsi qu'avec le "ministre" des Affaires étrangères du pape, Mgr Paul Gallagher.
Le président Macron est à Rome depuis dimanche où il a prononcé un discours à l'ouverture d'un sommet interreligieux sur la paix organisé par la communauté catholique italienne Sant'Egidio. Il y a livré un plaidoyer pour la paix en Ukraine, tout en soulignant que celle-ci ne pourrait intervenir que quand les Ukrainiens "le décideront" et selon les "termes" de Kiev.
Sur l'invasion russe de l'Ukraine, le pape François n'a cessé de condamner le conflit depuis février, tout en tentant de maintenir un dialogue diplomatique avec Moscou et l'Église orthodoxe russe, très alignée sur les positions du Kremlin.
Emmanuel Macron a en outre appelé les religions, dans son discours de dimanche, à leur "devoir de résistance" contre "la pulsion de pureté" et le retour des "grandes peurs" qui agitent les sociétés occidentales.
Selon l'Élysée, l'entretien devait aussi porter sur les débats de société en France, comme l'accueil des réfugiés et la fin de vie.
Le pape s'est élevé, vendredi, contre l'euthanasie lors d'un discours devant des élus français, au moment même où Paris s'apprête à lancer une convention citoyenne sur cette question délicate pour aboutir à un éventuel changement de la loi.
Avec AFP