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Dans l'Est, les forces ukrainiennes affirment avoir pénétré dans la ville clé de Lyman, alors que l'armée russe a annoncé son retrait. Après l'annexion de quatre régions par la Russie, Washington a annoncé de nouvelles sanctions et l'envoi de nouvelles armes. 

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  • 22 h 10 : le chef de l'AIEA se rendra la semaine prochaine à Moscou et à Kiev

Rafel Grossi, le directeur général de l'Agence internationale de l'énergie atomique, se rendra la semaine prochaine à Moscou et à Kiev, a annoncé l'organe onusien.

"Le directeur général Grossi poursuit ses consultations et ses efforts afin de trouver un terrain d'entente et de mettre en place une zone de sûreté et de sécurité autour de la centrale nucléaire de Zaporijjia. Il doit se rendre à Kiev et Moscou la semaine prochaine, dit l'AIEA dans un communiqué.

  • 21 h 53 : "vous serez tués un par un" tant que Poutine sera au pouvoir, déclare Zelensky aux Russes

"Vous serez tués un par un" tant que le président russe Vladimir Poutine, qui a ordonné l'invasion de l'Ukraine, sera au pouvoir, a lancé le chef de l'État ukrainien Volodymyr Zelensky aux Russes, et en particulier aux responsables gouvernementaux.

"Tant que vous tous n'aurez pas résolu le problème de celui qui a tout commencé, qui a déclenché cette guerre insensée contre l'Ukraine, vous serez tués un par un, devenant des boucs émissaires, parce que vous n'admettez pas que cette guerre est une erreur historique pour la Russie", a déclaré Volodymyr Zelensky lors de son allocution quotidienne.

  • 21 h 41 : Zelensky assure qu'il reprendra d'autres villes du Donbass "dans la semaine à venir"

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a assuré que son armée, qui contrôle désormais la ville stratégique de Lyman, reprendra "dans la semaine à venir" d'autres villes de la région de Donetsk, annexée vendredi par la Russie.

"Durant la semaine, de nouveaux drapeaux ukrainiens ont flotté sur le Donbass", où se trouve la région de Donetsk, a déclaré Volodymyr Zelensky. "Il y en aura encore plus dans la semaine à venir".

  • 20 h 30 : la ministre allemande de la Défense s'est rendue en Ukraine 

La ministre allemande de la Défense Christine Lambrecht a effectué une visite surprise en Ukraine, sa première depuis le début de l'invasion russe, au moment où Kiev réclame avec insistance à Berlin la livraison de chars de combat.

Christine Lambrecht s'est rendue dans la ville portuaire d'Odessa, dans le sud de l'Ukraine, a indiqué le ministère allemand de la Défense dans un communiqué, sans préciser la durée de la visite. Elle y a notamment rencontré son homologue ukrainien Oleksii Reznikov.

  • 19 h : Gazprom suspend ses livraisons à l'Italien Eni à cause d'un "problème" en Autriche

Gazprom a totalement suspendu ses livraisons de gaz pour la journée à Eni en invoquant l'"impossibilité de transporter le gaz à travers l'Autriche", a annoncé le géant italien des hydrocarbures dans un communiqué.

"Gazprom nous a communiqué ne pas pouvoir confirmer la livraison des volumes demandés pour aujourd'hui (samedi, NDLR) en invoquant l'impossibilité de transporter le gaz à travers l'Autriche", a indiqué Eni.

Ce samedi, "par conséquent, les flux de gaz russe destinés à Eni à travers le point d'entrée de Tarvisio seront nuls", a-t-il ajouté. 

L'essentiel du gaz russe livré à l'Italie passe par l'Ukraine, à travers le gazoduc TAG qui arrive à Tarvisio dans le nord du pays, à la frontière avec l'Autriche. 

  • 17 h 36 : fin de la fuite sur le gazoduc Nord Stream 2, selon un porte-parole

Le gazoduc Nord Stream 2, qui relie la Russie à l'Allemagne, a cessé de fuir sous la mer Baltique, a indiqué samedi à l'AFP un porte-parole.

"La pression de l'eau a plus ou moins fermé le gazoduc, de sorte que le gaz qui est à l'intérieur ne peut pas sortir", a déclaré Ulrich Lissek, porte-parole de Nord Stream 2. "La conclusion est qu'il y a encore du gaz dans le gazoduc", a-t-il ajouté, sans être en mesure d'en préciser la quantité.

  • 17 h 18 : le bilan de l'attaque de civils près de Koupiansk s'alourdit

Au moins 24 civils, dont une dizaine d'enfants, ont été retrouvés tués par balles dans leurs voitures dans le nord-est de l'Ukraine, près de Koupiansk, a annoncé le gouverneur régional, Oleg Synegoubov.

"Un convoi de voitures avec des civils abattus à bord a été découvert", a-t-il affirmé sur Telegram. Selon un décompte préliminaire qu'il a communiqué, "24 personnes dont une femme enceinte et 13 enfants" ont été tués.

"Les occupants (russes) ont attaqué ces civils qui tentaient d'échapper aux bombardements". "Ils ont tiré à bout portant", a-t-il ajouté.

Selon Oleg Synegoubov, gouverneur de la région de Kharkiv, où les corps ont été découverts, "des policiers et des experts se sont rendus sur place" et "une enquête est en cours".

  • 17 h 17 : les 27 discuteront à Prague de la sécurisation des "infrastructures critiques" de l'UE

La protection des infrastructures critiques de l'UE après le sabotage des gazoducs Nord Stream en mer Baltique sera discutée la semaine prochaine lors du sommet informel des dirigeants européens à Prague, a annoncé le président du Conseil européen, Charles Michel.

"Le sabotage des pipelines #Nordstream est une menace pour l'UE", a-t-il tweeté après avoir reçu la Première ministre du Danemark, Mette Frederiksen.

"Nous sommes déterminés à sécuriser nos infrastructures critiques. Les dirigeants aborderont cette question lors du prochain sommet à Prague", a-t-il annoncé.

  • 17 h 05 : Ramzan Kadirov recommande à Moscou d'utiliser "des armes nucléaires à faible puissance" en Ukraine

Ramzan Kadirov, dirigeant de la région russe de Tchétchénie, a déclaré que Moscou devrait envisager de recourir aux armes nucléaires à faible puissance en Ukraine, après une nouvelle déconvenue sur le champ de bataille à Lyman.

Dans un message sur Telegram évoquant la perte par la Russie de son bastion de Lyman, Ramzan Kadyrov a écrit : "À mon avis, des mesures plus radicales devraient être prises, jusqu'à la déclaration de la loi martiale dans les zones frontalières et l'utilisation d'armes nucléaires à faible rendement".

  • 15 h 57 : l'armée russe dit "s'être retirée" de Lyman dans l'est de l'Ukraine

L'armée russe a annoncé "s'être retirée" de la ville de Lyman, un important nœud ferroviaire dans l'est de l'Ukraine que les soldats ukrainiens avaient déclaré "encercler" ces dernières heures.

"Menacées de se faire encercler, les troupes alliées ont été retirées de Lyman vers des lignes plus favorables", a indiqué dans un communiqué le ministère russe de la Défense. Plus tôt, les Ukrainiens avaient, eux, affirmé "entrer" dans Lyman, située dans la région de Donetsk, annexée vendredi par Moscou.

  • 15 h 42 : la fin de la guerre est désormais "presque" impossible, affirme Josep Borrell

L'annexion par Moscou de quatre nouveaux territoires ukrainiens occupés rend "presque" impossible la fin de la guerre en Ukraine, a estimé le chef de la diplomatie européenne Josep Borrell.

Proclamée par le président russe Vladimir Poutine, l'annexion des régions de Donetsk, Louhansk, Zaporijjia et Kherson rend "beaucoup plus difficile, impossible, presque, la fin de la guerre", a déclaré M. Borrell sur la chaîne de télévision espagnole RTVE.

"La Russie est en train de perdre" la guerre, "elle l'a perdue en termes moraux et politiques", mais "l'Ukraine n'a pas encore gagné", a-t-il analysé un peu plus tard lors d'un forum à La Toja, en Galice, dans le nord-est de l'Espagne, où il a défendu les sanctions européennes infligées à Moscou et l'aide militaire à Kiev, et appelé à persévérer dans cette direction.

  • 15 h 11 : les soldats ukrainiens "entrent" dans la ville stratégique de Lyman, selon l'armée ukrainienne

Les soldats ukrainiens sont "entrés" dans la ville de Lyman, un important nœud ferroviaire dans l'est de l'Ukraine sous contrôle des troupes de Moscou, a affirmé la Défense ukrainienne.

"Les forces d'assaut aériennes ukrainiennes entrent dans Lyman, dans la région de Donetsk", a indiqué sur Twitter le ministère ukrainien de la Défense. Un peu plus tôt, l'armée avait, elle, affirmé avoir "encerclé" plusieurs milliers de soldats russes dans cette ville de la région de Donetsk, annexée par la Russie.

Ukrainian Air Assault Forces are entering Lyman, Donetsk region. #UAarmy has and will always have the decisive vote in today's and any future "referendums". pic.twitter.com/gGIIk9rNkG

— Defense of Ukraine (@DefenceU) October 1, 2022
  • 14 h 44 : l'Ukraine condamne la "détention illégale" du patron de la centrale nucléaire de Zaporijjia 

L'Ukraine a condamné la "détention illégale" du directeur général de la centrale nucléaire de Zaporijjia, Igor Mourachov, arrêté vendredi par la Russie, qui contrôle le site, pour une raison encore inconnue.

Dans un communiqué, "le ministère des Affaires étrangères condamne dans les termes les plus forts la détention illégale" d'Igor Mourachov, directeur de la plus grande centrale d'Europe. Occupée depuis le 4 mars par les troupes russes, elle a été visée à de nombreuses reprises ces derniers mois par des bombardements dont Kiev et Moscou s'accusent mutuellement. 

  • 14 h 31: Erdogan menace de nouveau de bloquer l'adhésion de la Finlande et de la Suède 

"Tant que les promesses faites à notre pays ne seront pas tenues, nous maintiendrons notre position de principe", a déclaré devant l'Assemblée nationale turque Recep Tayyip Erdogan, qui menace depuis mi-mai de bloquer l'adhésion des deux États nordiques à l'Otan.

"Nous suivons méticuleusement si les promesses faites par la Suède et la Finlande seront tenues ou non et bien sûr, la décision finale reviendra à notre grande assemblée", a ajouté le chef de l'État.

Recep Tayyip Erdogan, qui a insisté sur l'importance du "combat contre le terrorisme", accuse les deux pays de protéger des combattants kurdes du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) et des Unités de protection du peuple (YPG), considérés comme terroristes par Ankara.

  • 13 h 48 : 20 civils retrouvés tués par balles dans leurs voitures dans le Nord-Est, selon Kiev

Au moins 20 civils ont été retrouvés tués par balles dans leurs voitures dans le nord-est de l'Ukraine, près de Koupiansk, a annoncé le gouverneur régional, Oleg Synegoubov.

"Un convoi de voitures avec des civils abattus à bord a été découvert. Selon les données préliminaires, 20 personnes sont mortes dans ces voitures", a-t-il affirmé sur Telegram. Selon lui, "les occupants (russes) ont attaqué ces civils qui tentaient d'échapper aux bombardements". 

  • 12 h 50 : l'armée ukrainienne dit avoir "encerclé" plusieurs milliers de soldats russes à Lyman

L'armée ukrainienne a affirmé avoir "encerclé" plusieurs milliers de soldats russes dans la ville de Lyman, un important nœud ferroviaire dans l'est de l'Ukraine sous contrôle des troupes de Moscou.

"Les forces russes sont encerclées à Lyman", a indiqué à la télévision un porte-parole de l'armée ukrainienne dans l'Est, Serguiï Tcherevatiï, cité par l'agence Interfax-Ukraine.

Selon lui, "environ 5 000-5 500 Russes" étaient retranchés dans et autour de Lyman ces derniers jours.

"Mais les derniers combats ont (depuis) réduit leurs effectifs", a-t-il ajouté à la télévision ukrainienne.

Selon Serguiï Gaïdaï, le gouverneur de la région voisine de Louhansk, les soldats russes présents "dans le chaudron" de Lyman "ont trois options : s'enfuir, mourir tous ensemble ou se rendre", a-t-il indiqué sur les réseaux sociaux.

Serguiï Tcherevatiï a par ailleurs indiqué que les troupes de Kiev avaient repris cinq villages autour de Lyman, accentuant la pression grandissante sur les soldats russes qui s'y trouvent désormais piégés.

  • 12 h 46 : des soldats ukrainiens pavoisent aux abords de Lyman dans une vidéo

Des soldats ukrainiens juchés sur un véhicule arborant le drapeau de l'Ukraine circulaient dans la banlieue de Lyman, une ville de l'est du pays contrôlée depuis des mois par l'armée russe mais que Kiev dit désormais avoir encerclée. Des scènes visibles selon une vidéo diffusée par le chef de cabinet de la présidence.

"1er octobre. Nous déployons notre drapeau national et nous le posons sur notre terre. Lyman sera l'Ukraine", a dit l'un des soldats, avant de fixer le drapeau sur ce qui semble être un panneau d'entrée dans Lyman".

Des soldats ukrainiens à #Lyman. Pas encore géo localisé. 5000 soldats russes seraient encerclés dans la poche de #lyman. Si elle tombe, la ville serait la 1ère, reprise d’ un territoire annexé hier. ⁦@franceinfopluspic.twitter.com/RbdSsvNjmv

— Agnès Vahramian (@AgnesVahramian) October 1, 2022
  • 10 h 32 : l'armée ukrainienne affirme encercler des troupes russes près de Lyman

L'armée ukrainienne a encerclé des troupes russes autour d'un bastion considéré comme critique pour Moscou près de la ville de Lyman, dans l'est de l'Ukraine, au cours d'une opération qui se poursuit, a déclaré un porte-parole.

Les forces russes à Lyman représentent entre 5 000 et 5 500 soldats mais les troupes encerclées pourraient être moins nombreuses en raison des pertes subies et des tentatives de fuite, a précisé Serhii Cherevati.

  • 9 h 57 : la Turquie "rejette" les annexions russes en Ukraine

La Turquie "rejette" l'annexion de nouveaux territoires ukrainiens par la Russie, comme elle a refusé de reconnaître l'annexion de la Crimée, a indiqué le ministère des affaires étrangères.

"La Turquie n'a pas reconnu l'annexion de la Crimée lors d'un référendum illégitime en 2014 et a toujours exprimé son ferme soutien à l'intégrité territoriale de l'Ukraine, à son indépendance et à sa souveraineté", insiste le ministère dans un communiqué publié dans la nuit, après la célébration en grande pompe à Moscou des annexions.

"Conformément à cette position, arrêtée depuis 2014, nous rejetons la décision russe d'annexer les régions de Donetsk, Louhansk, Kherson et Zaporijjia. Cette décision, qui constitue une grave violation des principes du droit international, ne peut être acceptée".

Le ministère turc avait déjà condamné, la semaine dernière, les référendums "illégitimes" conduits dans ces quatre régions.

  • 9 h 20 : le directeur de la centrale de Zaporijjia arrêté par des soldats russes

Le directeur de la centrale nucléaire de Zaporijjia, située en territoire ukrainien mais occupée par des troupes russes, a été arrêté par une patrouille russe, a déclaré l'entreprise publique chargée de l'exploitation du site.

Ihor Mourachov a été interpellé alors qu'il se rendait à Enerhodar vendredi vers 16 h (13 h GMT), a précisé le président du groupe, Petro Kotine, dans un communiqué. "Il a été sorti de la voiture, on lui a bandé les yeux et il a été emmené en voiture pour une destination inconnue", a-t-il précisé sur la messagerie Telegram, ajoutant n'avoir dans l'immédiat aucune information sur son sort.

La centrale de Zaporijjia est devenue l'un des enjeux clés du conflit en Ukraine, Kiev et Moscou s'accusant mutuellement de bombarder le site au risque de déclencher une catastrophe nucléaire.

  • 7 h : les États-Unis et leurs alliés ne se laisseront pas "intimider" par Poutine, dit Biden

Le président américain, Joe Biden, a affirmé vendredi que les États-Unis et leurs alliés ne se laisseraient pas "intimider" par le président russe, Vladimir Poutine, promettant que l'Otan défendrait "chaque centimètre" de son territoire.

"L'Amérique et ses alliés ne se laisseront pas intimider" et Vladimir Poutine "ne nous effrayera pas", a-t-il affirmé lors d'un discours à la Maison Blanche.

Les forces ukrainiennes entrent dans Lyman, l'armée russe dit s'être retirée

Le président russe et d'autres responsables du pays ont menacé à plusieurs reprises de faire usage de l'arme nucléaire pour défendre les nouveaux territoires ukrainiens incorporés.

Joe Biden a jugé qu'il s'agissait de "paroles et de menaces imprudentes", en qualifiant la cérémonie de vendredi de "numéro bidon" censé montrer sa force mais qui illustre au contraire, selon lui, le fait "qu'il est en difficulté".

Peu après la prise de parole du président, son conseiller pour la sécurité nationale, Jake Sullivan, a affirmé que le risque de recours à l'arme nucléaire par la Russie existait mais ne semblait pas "imminent".

Les États-Unis annonceront l'envoi "immédiat" de nouvelles armes pour l'Ukraine la semaine prochaine, a-t-il aussi indiqué.

  • 6 h 45 : Washington impose de nouvelles sanctions à Moscou après l'annexion de quatre régions d'Ukraine

Les États-Unis ont imposé, vendredi, de nouvelles sanctions à la Russie, visant des centaines d'individus et d'entreprises, en représailles à l'annexion par Moscou de quatre régions ukrainiennes.

Le Trésor américain a dit avoir sanctionné 14 personnes liées au complexe militaro-industriel, deux dirigeants de la banque centrale russe, des proches de hauts responsables ainsi que 278 élus du Parlement.

Les individus ou entreprises concernés ont interdiction d'utiliser leurs avoirs aux États-Unis et ne peuvent effectuer de transaction avec des ressortissants ou entités américains.

Parmi les personnes visées figurent notamment le vice-Premier ministre Alexandre Novak, 109 membres de la  Douma (chambre basse du Parlement), le Conseil de la Fédération (chambre haute) et 169 de ses membres, et la gouverneure de la Banque de Russie, Elvira Nabioullina.

Washington a également sanctionné des proches du vice-président du Conseil de sécurité de la Fédération Dmitri Medvedev, ainsi que la présidente du Conseil de la Fédération, Valentina Matviyenko.

  • 6 h 30 : Volodymyr Zelensky se félicite des "résultats significatifs" de la contre-offensive dans l'Est

Le président Volodymyr Zelensky s'est félicité, vendredi, des "résultats significatifs" de la contre-offensive ukrainienne dans l'est du pays, au moment où la ville stratégique de Lyman, contrôlé par les Russes, est partiellement encerclée par les troupes de Kiev.

"Nous avons des résultats significatifs dans l'est du pays (...) Tout le monde a entendu ce qui se passe à Lyman, dans la région de Donetsk. Ce sont des étapes qui comptent beaucoup pour nous", s'est-il réjoui dans son allocution quotidienne publiée sur les réseaux sociaux.

Un peu plus tôt, un haut responsable séparatiste prorusse, Denis Pouchiline, avait reconnu "une situation difficile" à Lyman. "Les gars tiennent à bout de force", a-t-il affirmé à un média local cité par les agences russes, en marge d'un rassemblement dans le centre-ville de Moscou célébrant l'annexion de quatre régions ukrainiennes par la Russie. "Presque toutes les routes logistiques (autour de Lyman) sont sous contrôle" de Kiev, a affirmé de son côté l'armée ukrainienne dans un communiqué.

  • 3 h 26 : la Banque mondiale accorde 530 millions de dollars supplémentaires à l'Ukraine

La Banque mondiale (BM) a annoncé, vendredi, accorder 530 millions de dollars supplémentaires de soutien à l'Ukraine afin de lui permettre de "faire face aux besoins urgents engendrés par l'invasion russe".

 Ce soutien, qui prend la forme d'un nouveau prêt via la Banque internationale pour la reconstruction et le développement (BIRD), est garanti par le Royaume-Uni à hauteur de 500 millions de dollars et par le Danemark pour 30 millions, a précisé l'institution dans son communiqué

Avec AFP et Reuters