logo

Ukraine : la centrale nucléaire de Zaporijjia à nouveau déconnectée du réseau

La centrale nucléaire ukrainienne de Zaporijjia, occupée par les forces russes, a "de nouveau perdu la connexion" au réseau électrique externe, a annoncé samedi dans un communiqué l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), dont des experts se trouvent sur place. Voici le fil du 3 septembre.

Ce contenu n'est plus actualisé. Pour retrouver plus d'informations sur la guerre en Ukraine, cliquez ici. 

  • 19 h 01 : la centrale nucléaire de Zaporijjia de nouveau déconnectée du réseau

La centrale nucléaire de Zaporijjia, occupée par les forces russes, a "de nouveau perdu la connexion" au réseau électrique, a annoncé dans un communiqué l'AIEA.

La dernière ligne encore en fonctionnement "a été endommagée", a expliqué l'AIEA, rappelant que les trois autres avaient été "perdues précédemment pendant le conflit".

Cet incident est survenu "après de nouveaux bombardements dans la zone", selon les informations fournies par les autorités ukrainiennes à l'instance onusienne. 

Le site continue cependant à fonctionner "grâce à une ligne de secours", précise l'AIEA.

Le 25 août déjà, la centrale, la plus grande d'Europe, avait été totalement déconnectée du réseau ukrainien pour la première fois dans son histoire, avant d'être reconnectée.

Ukraine : la centrale nucléaire de Zaporijjia à nouveau déconnectée du réseau
  • 13 h 21 : Moscou dit avoir repoussé un assaut ukrainien sur la centrale de Zaporijjia

L'armée russe a repoussé, vendredi soir, un assaut des forces ukrainiennes qui tentaient de reprendre la centrale nucléaire de Zaporijjia, dans le sud de l'Ukraine, a déclaré le ministère russe de la Défense lors de son point presse quotidien.

Plus de 250 membres des forces navales ukrainiennes ont tenté de débarquer vers 23 h 00 (20 h 00 GMT) sur le littoral du lac où se trouve la centrale, a précisé le ministère, selon lequel l'armée russe les a repoussés à l'aide d'hélicoptères et d'avions de chasse.

  • 12 h 44 : Ankara peut jouer un rôle facilitateur sur Zaporijjia, dit Erdogan à Poutine

Le président turc, Recep Tayyip Erdogan, a proposé à son homologue russe, Vladimir Poutine, la médiation de la Turquie pour aider à résoudre la crise autour de la centrale nucléaire ukrainienne de Zaporijjia, occupée par les troupes russes.

"Le président Erdogan a déclaré que la Turquie peut jouer un rôle de facilitation sur la centrale nucléaire de Zaporijjia, comme elle l'a fait pour l'accord sur les céréales" dont les exportations étaient bloquées par la guerre, a indiqué la présidence turque dans un communiqué.

  • 12 h 40 : l'UE est prête à résister à une coupure totale du gaz russe, affirme Gentiloni

Le commissaire européen à l'Économie, Paolo Gentiloni, a assuré que l'Union européenne était "bien préparée" en cas d'arrêt total des livraisons de gaz russe, grâce au stockage et aux mesures d'économie d'énergie.

"Nous sommes bien préparés à résister à l'utilisation extrême de l'arme du gaz par la Russie", a-t-il déclaré devant la presse, en marge d'un forum économique en Italie.

"Nous n'avons pas peur des décisions de Poutine, nous demandons aux Russes de respecter les contrats, mais s'ils ne le font pas, nous sommes prêts à réagir", a-t-il souligné.

Le géant russe Gazprom a annoncé, vendredi, que le gazoduc Nord Stream, reliant la Russie au nord de l'Allemagne, qui devait reprendre du service ce samedi après une interruption de trois jours pour des opérations de maintenance, serait finalement "complètement" arrêté jusqu'à la réparation d'une turbine, sans préciser de délai.

  • 3 h 33 : pas encore de visas pour aller à l'Assemblée générale de l'ONU, s'inquiète la Russie

La Russie s'est inquiétée, dans une lettre au secrétaire général de l'ONU, de n'avoir pour l'instant reçu aucun visa des États-Unis pour la venue en septembre à l'Assemblée générale de l'ONU.

"À la date du 1er septembre, aucun des 56 représentants russes (...) n'a reçu de visa d'entrée pour les États-Unis" dans la perspective de la semaine de haut niveau de l'Assemblée générale du 20 au 26 septembre à New York, écrit l'ambassadeur russe auprès de l'ONU, Vassily Nebenzia, dans cette lettre adressée à Antonio Guterres. "La même situation existe pour les journalistes et les membres d'équipage du vol de notre ministre".

"C'est d'autant plus inquiétant que, ces derniers mois, les autorités américaines ont refusé sans cesse d'accorder des visas à un certain nombre de délégués russes devant participer à des événements officiels de l'ONU", affirme-t-il, appelant les États-Unis à respecter "leurs obligations légales" et à "accorder rapidement" les visas demandés.

Avec AFP et Reuters