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Quelles que soient les sensibilités politique de la presse française, le constat est amer. Libération parle d’un président totalement "dépassé", incapable de surmonter la crise politique après son échec aux législatives. "Emmanuel Macron a prouvé qu’il n’avait absolument pas compris le message des Français", écrit l’éditorial. Il est dans le "déni" de la situation après qu’il a rejeté la responsabilité d’un éventuel blocage des institutions sur les groupes politiques d’opposition. 

C'est justement "ce qu’il ne faut pas faire", écrit le Figaro. "Il ne faut pas se défausser sur ses opposants", "l'heure est à la clarté et à la responsabilité", écrit le journal. Il faut "tout changer", à commencer par le style de présidence qui ne peut plus être vertical, conclut le journal.

La presse étrangère n'est pas tendre non plus avec le président français. Le quotidien allemand Die Tageszeitung montre un président dont le piédestal est en train de s'effriter. Après sa réélection, Emmanuel Macron pensait que les législatives ne seraient qu'une formalité, écrit le journal. Sauf qu'il avait oublié que les Français avaient voté "contre Marine Le Pen et non pour lui" .

Israël traverse aussi une grave crise politique. La grande coalition du Premier ministre Naftali Bennett, au pouvoir depuis un an, s’est effondrée. De nouvelles élections devraient se tenir à l’automne. Son remplaçant, Yaïr Lapid, ancien journaliste et homme fort de cette coalition, ne devrait pas parvenir à redresser le pays, assure Israel Hayom. D’après le quotidien, s'il se place plutôt au centre gauche de l’échiquier politique, sa coalition est fortement marqué par la droite, ce qui rendra le pays ingouvernable.

Dans ce contexte, qui se trouve en embuscade ? L'ancien Premier ministre Benjamin Netanyahu, dont l'appétit dévorant pour le pouvoir n’est un secret pour personne, rappelle journal saoudien Asharq Al-Awsat. Depuis un an, comme chef de l'opposition, Benjamin Netanyahu n’a cessé de cogner sur la coalition gouvernementale pour mieux la faire tomber, selon Haaretz. Pour le quotidien de gauche, les prochaines élections seront le théâtre d’un match de boxe "sanglant" entre le chef du Likoud et Yaïr Lapid.

Au lendemain du séisme en Afghanistan qui a fait au moins un millier de morts, l'acheminement de l'aide humanitaire représente un problème en raison des sanctions internationales qui vise le régime Taliban. "L’appel de l'Afghanistan sera-t-il entendu ?", s'interroge le quotidien suisse, Le Temps. Le quotidien britannique The Guardian rappelle que si le pays est autant démuni face à la catastrophe, c’est en raison de l’isolement international de l'Afghanistan survenu après le retour des Taliban au pouvoir, l’été dernier. Les dirigeants afghans ont demandé à la communauté internationale de passer outre les sanctions pour permettre l'acheminement de l’aide humanitaire. Mais, depuis le début de l’année, les différents appels pour aider le pays face à la sécheresse et à l’effondrement de l’économie sont presque restés sans réponse.

50 ans tout pile ! Cela méritait bien un numéro spécial de L'Équipe qui propose 16 pages d’entretien exclusif avec Zinedine Zidane, ancien joueur de l'Équipe de France et du Real Madrid. L'occasion pour lui de revenir sur sa carrière de joueur et d'entraîneur. Et puis, la réponse à la question que se posent tous les supporters parisiens : sera-t-il le prochain entraîneur du Paris Saint-Germain ? À priori non. Même s'il ne ferme pas la porte à Paris à l'avenir, Zinedine Zidane ne cache pas sa préférence de devenir le prochain sélectionneur de l'Équipe de France.

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