C'est la gronde dans les rangs des employés du rail et du métro londonien. Ils réclament des hausses de salaires pour compenser une inflation à 9 % en avril et s'opposent aux suppressions annoncées de postes. Selon les syndicats, quelque 60 000 personnes devraient participer à une grève historique cette semaine.
Trois jours de grève massive sont annoncés au Royaume-Uni les mardi 21, jeudi 23 et samedi 25 juin. Les syndicats organisateurs annoncent qu'il pourrait s'agir du "plus gros conflit sectoriel depuis 1989" : 50 000 travailleurs des chemins de fer et 10 000 employés du "Tube" devraient débrayer. Le mouvement risque de paralyser les transports en commun à travers le pays, alors que s'ouvre la saison des festivals de musique, notamment celui de Glastonbury. Hervé Amoric, correspondant de France 24, est allé à la rencontre d'un conducteur de train qui participe au mouvement.
Les agents de sécurité de l'aéroport de Bruxelles-Zaventem, le plus important de Belgique, étaient eux aussi en grève ce lundi 20 juin. Ils réclament également des hausse de salaire pour compenser la hausse des prix et demandent au gouvernement des mesures pour plafonner le coût de certains produits de base. Par précaution, les vols de passagers ont tous été annulés. Seuls quelques transferts ont été maintenus, ainsi que avions de fret.
Qantas Airways et Airbus s'associent et vont investir jusqu'à 190 millions d'euros pour accélérer le développement d'une industrie des carburants durables "SAF" en Australie. La compagnie aérienne australienne veut utiliser 10 % de SAF dans son mix carburant d'ici 2030 afin de réduire ses émissions carbone. Le secteur aérien mondial, l'un des plus polluants au monde, s'est fixé l'objectif de passer de 100 millions de litres de biocarburants en 2021 à 449 milliards à horizon 2050, année où il espère atteindre la neutralité carbone.
La Russie continue à mettre la pression sur l'Europe et à réduire le débit de ses livraisons de gaz. Pour compenser, l'Allemagne a annoncé qu'elle envisageait de recourir davantage au charbon en rouvrant d'anciennes centrales électriques utilisant cette énergie fossile, la plus polluante au monde. Le gouvernement autrichien a pris la même décision et va rouvrir une centrale à charbon fermée en 2002. Les Pays-bas suivent le mouvement et ont décidé de lever les restrictions qui pesaient jusqu'à présent sur les centrales électriques à charbon. Elles pourront désormais fonctionner à pleine capacité contre 35 % jusqu'ici. Gazprom avait annoncé en mai qu'il allait suspendre ses livraisons à GasTerra après que la compagnie néerlandaise a refusé de payer le gaz russe en roubles.