Trente-six robes ayant appartenu à la figure emblématique du cinéma et icône de la mode sont exposées chez Sotheby's à Paris début décembre, avant la vente aux enchères prévue le 8 à Londres.
C’est au deuxième étage de la prestigieuse maison Sotheby’s, à Paris, que l’on déambule dans l’univers Hepburn. Quelques chapeaux et sacs Chanel côtoient une série de robes créées entre 1953 et la fin des années 1960.
Des petites tenues noires signées Valentino ou Elizabeth Arden aux robes de cocktail faites sur mesure par son couturier fétiche et ami Hubert de Givenchy, l'élégance signée Hepburn habite les lieux. "Audrey s'est façonnée un style. C'est elle qui choisissait ses modèles", disait Givenchy de sa muse.
Parmi les autres objets de l'actrice britannique figure une série de lettres dans lesquelles elle raconte notamment le tournage de "Vacances romaines" ("Roman Holiday" - 1953), qui lui a valu l’Oscar de la meilleure actrice. Dans un autre billet, elle décrit la demande en mariage de l’industriel James Hanson, en 1950. La cérémonie n'aura finalement jamais lieu, Hepburn préférant se consacrer à sa carrière.
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© {{ scope.credits }}Le temps d'une brève exposition - les 1er et 2 décembre-, Sotheby's Paris propose de se replonger dans la légendaire filmographie d’Audrey Hepburn. Comme un dernier adieu avant la vente aux enchères prévue le 8 décembre à Londres. L'argent récolté - estimé à 109 000 euros, selon Kerry Taylor qui assure la vente - sera reversé à l'association qu'elle avait créée, The Audrey Hepburn Children’s Fund, ainsi qu'à l'Unicef, dont elle était marraine. Une façon de respecter son esprit caritatif.