L'ONU a envoyé jeudi un troisième convoi humanitaire pour évacuer des civils terrés dans l'usine d'Azovstal, à Marioupol. Selon Moscou, l'armée russe respecte le cessez-le-feu autour de l'usine, une information démentie par un haut-gradé ukrainien. Retrouvez les points forts de la journée du 5 mai.
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4 h 02 : un nouveau convoi de l'ONU attendu pour évacuer les civils d'Azovstal
Un nouveau convoi de l'ONU est attendu vendredi pour évacuer les derniers civils retranchés dans l'aciérie d'Azovstal à Marioupol, sans assurance toutefois d'une trêve des combats.
"À l'heure où nous parlons, un convoi est en route pour arriver à Azovstal d'ici demain matin avec l'espoir de récupérer les civils restants dans ce sombre enfer, qu'ils habitent depuis tant de semaines et de mois, et de les ramener en sécurité", a déclaré le secrétaire général adjoint de l'ONU chargé des questions humanitaires, Martin Griffiths, à Varsovie. Le Comité international de la Croix-rouge (CICR) a confirmé y être associé.
Les informations sur la situation dans l'aciérie de Marioupol sont contradictoires. Le président ukrainien a assuré, jeudi soir dans son message vidéo quotidien, que les forces russes continuaient à pilonner l'aciérie en dépit de la promesse russe d'une trêve de trois jours. Le président russe a, de son côté, affirmé que "l'armée russe était toujours prête à assurer l'évacuation des civils" d'Azovstal.
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3 h 16 : Dnipro, une ville stratégique, sous pression
Dnipro est une ville stratégique, qui permet notamment le ravitaillement de tous les fronts en Ukraine. Son centre a été récemment visé par des frappes. Les infrastructures de transport seraient une cible majeure, expliquait le maire de la ville, Boris Filatov, au micro de France 24.
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2 h 31 : Zelensky accuse Moscou d'avoir détruit des centaines d'hôpitaux
Des centaines d'institutions et d'hôpitaux ont été détruits depuis le début de l'invasion russe de l'Ukraine, laissant les médecins sans médicaments pour le traitement de maladies comme les cancers, ou incapables de pratiquer des interventions chirurgicales, a fustigé Volodymyr Zelensky.
Le président ukrainien a déclaré dans une vidéo adressée à un groupe médical caritatif que de nombreux établissements de l'est et du sud de l'Ukraine, où se déroulent les combats, manquaient notamment d'antibiotiques.
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0 h 03 : à l'ONU, des appels à la fin de la guerre
L'Organisation des Nations unies (ONU) et plusieurs pays ont appelé à l'arrêt de la guerre. "L'invasion de l'Ukraine par la Russie est une violation de son intégrité territoriale et de la Charte des Nations unies", a répété le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, lors d'une réunion du Conseil de sécurité organisée par Washington. "Cela doit cesser pour le bien du peuple ukrainien, russe et du monde entier."
La plupart des membres du Conseil de sécurité, dont la Chine, les États-Unis, l'Irlande, la France ou le Mexique, ont réclamé "la fin de la guerre" qui semble, a déploré l'Albanie, ne pas devoir s'arrêter.
"Seuls le dialogue et la négociation permettront un arrêt des combats", a résumé l'ambassadeur chinois Zhang Jun, critiquant l'envoi d'armes en Ukraine, tandis que son homologue kényan, Martin Kimani, appelait à une "médiation" d'Antonio Guterres.
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23 h 35 : le Pentagone dément aider Kiev à cibler des généraux russes
Le ministère américain de la Défense a démenti fournir des renseignements permettant aux forces ukrainiennes de viser des hauts gradés russes près du front, contrairement à ce qu'a affirmé le New York Times, mercredi.
Il est exact que les États-Unis transmettent à Kiev des éléments des renseignements "afin d'aider les Ukrainiens à défendre leur pays", a déclaré John Kirby, le porte-parole du Pentagone. Mais, a-t-il ajouté, "nous ne fournissons pas d'informations sur la localisation de hauts commandants militaires sur le champ de bataille, pas plus que nous ne participons aux décisions de ciblage prises par les militaires ukrainiens".
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20 h 29 : l'Ukraine au cœur des discussions entre Macron, Erdogan et six dirigeants africains
Emmanuel Macron s'est entretenu jeudi avec sept dirigeants étrangers - de la Turquie, l'Égypte, l'Afrique du Sud, le Sénégal ou l'Algérie notamment - pour faire le point et relancer les relations après sa réélection, a indiqué l'Élysée.
L'Ukraine a été l'un des principaux sujets abordés au cours des échanges avec le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan, qui l'a "félicité pour sa réélection", tout comme les présidents sud-africain Cyril Ramaphosa, sénégalais Macky Sall, égyptien Abdel Fattah al-Sissi, algérien Abdelmadjid Tebboune, mauritanien Mohamed Ould Ghazouani et comorien Azali Assoumani.
Les discussions ont notamment porté sur les "mesures à prendre pour prévenir et atténuer les effets de la guerre en Ukraine sur la sécurité alimentaire mondiale, y compris dans le cadre de l'initiative FARM proposée par la France et qui vise à apaiser les tensions sur les marchés agricoles, renforcer la solidarité vis-à-vis des pays les plus touchés, et continuer d'investir dans la production agricole locale", selon la présidence.
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20 h 19 : invité à Kiev par Zelensky, Scholz va envoyer sa cheffe de la diplomatie
Le chancelier Olaf Scholz a campé jeudi sur son refus d'aller pour le moment à Kiev malgré une invitation du président ukrainien à s'y rendre en compagnie du chef de l'État Frank-Walter Steinmeier, snobé il y a trois semaines par les autorités ukrainiennes.
Le président Volodymyr Zelensky a proposé la visite des deux dirigeants à l'occasion d'un entretien téléphonique avec Franck-Walter Steinmeier qui avait permis, selon la présidence allemande, de "dissiper les irritations" nées du refus de Kiev de recevoir le chef de l'État à la mi-avril.
"Le résultat des discussions est que la ministre des Affaires étrangères (Annalena Baeborck) pourra prochainement aller en Ukraine", a-t-il toutefois ajouté, en réponse à une journaliste qui lui demandait s'il comptait répondre positivement à l'invitation.
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18 h 59 : Kiev et cinq pays occidentaux ont discuté des enquêtes sur des potentiels crimes de guerre
Des responsables de la justice de cinq pays occidentaux, dont les États-Unis, ont parlé avec la procureure générale ukrainienne des moyens d'enquêter sur les crimes de guerre présumés ayant suivi l'invasion russe de l'Ukraine, a indiqué le ministère américain de la Justice.
Ces responsables des pays formant l'alliance dite des "Five Eyes" - États-Unis, Royaume-Uni, Canada, Australie et Nouvelle-Zélande - se sont entretenus virtuellement mercredi avec Iryna Venediktova, au moment où Kiev veut agir au sujet de milliers de crimes de guerre présumés.
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18 h 54 : Londres sanctionne le groupe de sidérurgie Evraz
Le gouvernement britannique a annoncé avoir gelé les avoirs du groupe de sidérurgie Evraz, basé à Londres mais qui opère notamment en Russie et dont le milliardaire russe Roman Abramovitch, frappé de sanctions, est le principal actionnaire.
Evraz "opère dans des secteurs d'importance stratégique" et produit notamment "28 % de toutes les roues des chemins de fer russes et 97 % des rails" du pays ce qui "est d'une importance capitale alors que la Russie utilise les chemins de fer pour acheminer du matériel militaire et des troupes vers le front en Ukraine", a indiqué l'exécutif britannique dans un communiqué.
Contacté par l'AFP, Evraz n'avait pas immédiatement réagi jeudi en fin d'après-midi.
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18 h 42 : Israël accepte des excuses de Poutine pour les propos de Lavrov sur Hitler
Le président russe Vladimir Poutine a présenté ses excuses au Premier ministre israélien Naftali Bennett pour les propos de son chef de la diplomatie Sergueï Lavrov, qui avait affirmé qu'Adolf Hitler avait du "sang juif", selon un communiqué du bureau de M. Bennett.
"Le Premier ministre a accepté les excuses du président Poutine pour les remarques de Lavrov et l'a remercié d'avoir mis au clair son attitude concernant le peuple juif et la mémoire de l'Holocauste", a déclaré ce communiqué.
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18 h 06 : l'ex-gymnaste russe Alina Kabaeva dans le viseur de Bruxelles
Bruxelles a proposé de sanctionner l'ancienne gymnaste russe Alina Kabaeva pour son rôle dans la "propagande" du Kremlin et ses liens "étroits" avec le président Vladimir Poutine, selon un document vu jeudi par l'AFP.
Elle fait partie d'une nouvelle liste de personnalités menacées d'une interdiction d'entrée dans l'UE et d'un gel des avoirs, dans le cadre d'un sixième paquet de sanctions européennes actuellement en discussion, en réponse à la guerre en Ukraine.
Des médias prêtent au président russe une relation avec Alina Kabaeva depuis des années, ce qu'avait démenti Vladimir Poutine en 2008.
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17 h 44 : les eurodéputés appellent à renforcer la lutte contre les violences sexuelles en Ukraine
Le Parlement européen a condamné l'utilisation des violences sexuelles comme "arme de guerre" en Ukraine et demandé aux pays accueillant les femmes fuyant ce pays de leur donner accès aux soins gynécologiques, à la contraception et à l'avortement.
Pour les femmes restées en Ukraine, le Parlement européen demande à l'UE de leur envoyer "des kits de dignité, y compris des kits de contraceptifs et de santé reproductive par le biais de colis ou de convois humanitaires", dans cette résolution largement adoptée.
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17 h 43 : l'Allemagne augmente sa capacité d'importation de GNL
L'Allemagne a pris des mesures pour augmenter ses importations de gaz naturel liquéfié (GNL), afin de réduire sa dépendance à l'approvisionnement russe par gazoduc, en louant quatre unités flottantes de stockage et de regazéification (UFSR) et en choisissant le port de Wilhelmshaven, en mer du Nord, comme première plate-forme de manutention.
La demande d'UFSR a fortement augmenté, alors que les gouvernements européens s'efforcent de trouver des moyens rapides d'obtenir davantage de GNL. Ils constituent un élément clé de la stratégie de l'Allemagne, car il faudra du temps pour construire des terminaux GNL plus durables.
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17 h 37 : Vladimir Poutine et Naftali Bennett ont échangé sur la Shoah
Le président russe Vladimir Poutine et le Premier ministre israélien Naftali Bennett ont discuté de la Shoah, en pleine polémique après que Moscou a accusé Israël de soutenir des "néonazis" en Ukraine, a indiqué le Kremlin.
Lors d'un entretien téléphonique, Vladimir Poutine et Naftali Bennett ont notamment échangé sur l'importance du 9 mai, date à laquelle la Russie célèbre la victoire sur le nazisme et qui permet d'"honorer la mémoire de toutes les victimes" de la Seconde Guerre mondiale, "y compris des victimes de l'Holocauste", selon le Kremlin.
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17 h 30 : "l'armée russe est toujours prête à assurer l'évacuation des civils" d'Azovstal, affirme Poutine
L'armée russe reste "prête" à faire en sorte que les civils terrés avec des combattants ukrainiens dans l'usine Azovstal, à Marioupol, soient évacués de manière "sûre", a affirmé le président russe Vladimir Poutine.
"L'armée russe est toujours prête à assurer l'évacuation des civils de manière sûre", a déclaré Vladimir Poutine lors d'un entretien téléphonique avec le Premier ministre israélien Naftali Bennett, selon le Kremlin.
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17 h 19 : l'Otan prévoit une "présence accrue" près de la Suède en cas de candidature
Le secrétaire général de l'Otan Jens Stoltenberg a évoqué une "présence accrue" en mer Baltique et autour de la Suède pour protéger le pays scandinave en cas de candidature à la suite de l'invasion russe de l'Ukraine.
"On doit se rappeler que pendant l'éventuel processus d'adhésion à l'Otan, il y a un fort engagement politique de l'organisation à soutenir la sécurité de la Suède", a déclaré le patron de l'alliance dans une interview à la télévision suédoise SVT.
"Nous avons plusieurs façons de le faire, notamment via une présence accrue de l'Otan et de ses forces dans les régions autour de la Suède et dans la Baltique", a souligné le haut responsable norvégien.
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17 h 18 : un nouveau convoi de l'ONU est en route vers Azovstal pour évacuer des civils
Un nouveau convoi de l'ONU est en route pour l'usine Azovstal, dernière poche de résistance ukrainienne de Marioupol, pour évacuer les civils qui y sont pris au piège, a annoncé un responsable des Nations unies.
"Aujourd'hui, à l'heure où nous parlons, un convoi est en route pour arriver à Azovstal d'ici demain matin avec l'espoir de récupérer les civils restants dans ce sombre enfer, qu'ils habitent depuis tant de semaines et de mois, et de les ramener en sécurité", a déclaré le secrétaire général adjoint de l'ONU en charge des questions humanitaires, Martin Griffiths, lors d'une conférence à Varsovie.
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15 h 15 : Zelensky invite Olaf Scholz et le président Franck-Walter Steinmeir à Kiev
Volodymyr Zelensky a invité à Kiev le chancelier allemand Olaf Scholz ainsi que le président Frank-Walter Steinmeier, trois semaines après avoir snobé ce dernier quand il avait voulu s'y rendre, a-t-on appris auprès de la présidence allemande.
Le président ukrainien et le chef de l'État social-démocrate ont eu une conversation téléphonique "très bonne et très importante" qui a permis de "dissiper les irritations" suite au refus de Kiev de recevoir à la mi-avril Frank-Walter Steinmeier, a-t-on indiqué de même source. "Tous deux ont convenu de rester en contact étroit", a-t-elle ajouté.
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14 h 44 : la Pologne et les pays baltes inaugurent un nouveau gazoduc
La Pologne et les pays baltes ont inauguré un nouveau gazoduc destiné à intégrer des marchés gaziers dans cette région du nord-est de l'Union européenne et réduire ainsi la dépendance du gaz russe, dans le contexte de l'invasion en Ukraine.
Le gazoduc GIPL (Gas Interconnection Poland-Lithuania) long de 508 km, dont 165 km en Lituanie et 343 km en Pologne, pourra transporter à terme, dans les deux directions, environ deux milliards mètres cube de gaz et, grâce aux réseaux gaziers existants, relier aussi la Lettonie, l'Estonie et la Finlande.
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14 h 42 : "Les Russes ne respectent pas leur promesse de trêve" à Azovstal
"Les Russes ne respectent pas leur promesse de trêve" sur le site d'Azovstal à Marioupol, dernière poche de résistance ukrainienne dans cette ville portuaire, a affirmé Sviatoslav Palamar, un commandant du bataillon Azov qui défend l'aciérie.
"Les Russes ne respectent pas leur promesse de trêve et ne permettent pas l'évacuation des civils" toujours réfugiés avec les combattants dans les souterrains de cette immense aciérie, a-t-il affirmé dans un message vidéo sur Telegram.
Le Kremlin avait affirmé plus tôt que l'armée russe respectait le cessez-le-feu qu'elle avait annoncé la veille.
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14 h 35 : la communauté internationale promet 6,5 milliards de dollars pour l'Ukraine
La conférence internationale des donateurs pour l'Ukraine organisée à Varsovie a généré 6,5 milliards de dollars (6,15 milliards d'euros) de promesses de dons, a déclaré le Premier ministre polonais, Mateusz Morawiecki.
"Nous sommes avec vous, vous n'êtes pas seuls", a lancé le président du Conseil européen, Charles Michel, en ouverture de cette conférence co-présidée par la Pologne et la Suède, en partenariat avec l'Union européenne (UE) et avec la participation des Nations unies.
Également présente à cette conférence, la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a annoncé le déblocage de 200 millions d'euros supplémentaires d'aide humanitaire de la part de l'UE, ce qui porte le montant total du soutien financier européen à quatre milliards d'euros depuis le début de l'invasion russe, le 24 février dernier.
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14 h 22 : la France revoit à la hausse son aide financière à l'Ukraine
La France va porter le montant total de son appui global à l'Ukraine à deux milliards de dollars (environ 1,9 milliard d'euros), a annoncé Emmanuel Macron dans un message vidéo diffusé lors d'une conférence internationale de donateurs pour l'Ukraine organisée à Varsovie. Ce nouvel apport ne concerne pas le volet militaire, a précisé l'Élysée.
Jusqu'ici, la France avait débloqué une somme de 1,7 milliard de dollars d'aide financière, économique et humanitaire en faveur de l'Ukraine pour 2022, hors soutien militaire.
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13 h 43 : le soutien occidental empêche la Russie "d'achever rapidement l'opération", selon Moscou
La Russie a reconnu jeudi que le soutien occidental ralentissait son offensive en Ukraine mais affirmé qu'il ne "l'empêcherait pas de remplir ses objectifs", alors que des informations contradictoires circulent sur l'évacuation des civils réfugiés dans la dernière poche de résistance ukrainienne à Marioupol.
"Les États-Unis, le Royaume-Uni, l'Otan dans son ensemble partagent en permanence des données du renseignement avec les forces armées ukrainiennes. Conjuguées aux approvisionnements en armes (...) ces actions ne permettent pas d'achever rapidement l'opération", a déclaré à la presse le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov.
Ces actions occidentales "ne sont toutefois pas en mesure d'empêcher" que les objectifs de l'offensive russe en Ukraine soient remplis, a-t-il ajouté, après 10 semaines d'une guerre qui a déjà fait des milliers de morts et provoqué l'exode de plus de 5 millions d'Ukrainiens.
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12 h 20 : Zelensky lance une campagne mondiale de levée de fonds pour reconstruire l'Ukraine
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a annoncé le lancement d'une plate-forme de financement participatif en ligne conçue pour aider Kiev à gagner la guerre contre la Russie et reconstruire les infrastructures du pays.
"En un clic, vous pouvez donner des fonds pour aider nos défenseurs, sauver nos civils et reconstruire l'Ukraine", a-t-il déclaré en anglais dans une vidéo publiée sur Twitter en annonçant le lancement de la plate-forme United24.
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11 h 45 : le Kremlin nie tout assaut de l'usine sidérurgique d'Azovstal
La Russie affirme que les forces russes ne conduisent pas d'assaut sur le complexe d'Azovstal, à Marioupol, où des combattants et des civils ukrainiens sont pris au piège, et a déclaré que des corridors humanitaires y étaient opérationnels jeudi.
Interrogé sur l'affirmation d'un haut responsable ukrainien, selon laquelle les troupes russes avaient pénétré dans la zone, le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a renvoyé les journalistes à l'ordre du président Vladimir Poutine de ne pas prendre d'assaut la centrale.
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11 h 40 : Volodimir Zelensky prévient que l'évacuation d'Azovstal va prendre du temps
Volodimir Zelensky a prévenu qu'il faudrait du temps pour permettre d'évacuer les civils encore présents dans le réseau souterrain du vaste complexe industriel d'Azovstal.
Pour sauver ces civils, parmi lesquels figurent des femmes et des enfants, "nous devons maintenir le cessez-le-feu. La partie ukrainienne est prêt à le faire", a déclaré Volodimir Zelensky jeudi matin dans son message vidéo quotidien.
"Cela va prendre du temps pour sortir ces gens de ces sous-sols, de ces abris souterrains. Actuellement, nous ne pouvons pas utiliser des équipements lourds pour évacuer les gravats (qui se sont accumulés à la surface). Tout doit être fait manuellement", a-t-il expliqué.
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10 h 53 : la Russie "essaie d'anéantir" les forces ukrainiennes à Azovstal, affirme Kiev
L'armée ukrainienne a réaffirmé que les combats continuaient dans l'aciérie d'Azovstal à Marioupol, assurant que la Russie "essaie d'anéantir" les derniers défenseurs du site, même si elle a annoncé un cessez-le-feu unilatéral à partir de jeudi matin.
"Les occupants russes sont occupés à bloquer et à essayer d'anéantir les unités ukrainiennes sur le territoire d'Azovstal", a indiqué dans un communiqué l'armée ukrainienne.
Selon elle, les troupes de Moscou ont "repris l'offensive avec le soutien d'avions pour prendre le contrôle de l'usine".
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8 h 40 : une conférence des donateurs pour préparer la reconstruction l'Ukraine
Une conférence des donateurs, organisée par l'Union Européenne, a lieu aujourd'hui pour mettre en place un fonds de solidarité. Un système pensé pour aider l'Ukraine à se reconstruire sur le long terme et qui s'ajoute donc aux aides d'urgences, notamment militaires, apportées par les soutiens internationaux de Kiev.
Cinq-cents milliards d'euros par an seraient nécessaire, selon les estimations, dont la moitié dédiée à la reconstruction des infrastructures.
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6 h 22 : un cessez-le-feu unilatéral russe de trois jours doit entrer en vigueur jeudi matin autour de l'aciérie de Marioupol
La Russie a annoncé que ses forces allaient cesser le feu pendant trois jours à partir de jeudi matin autour de l'aciérie de Marioupol.
"Les forces armées russes vont ouvrir un couloir humanitaire de 08 h à 18 h, heure de Moscou (de 05 h à 15 h GMT) les 5, 6 et 7 mai à partir du site de l'usine métallurgique Azovstal pour évacuer des civils", a indiqué mercredi soir le ministère de la Défense dans un communiqué.
"Sur cette période, les forces armées russes et les unités de la République populaire du Donetsk (unilatéralement proclamée par les séparatistes prorusses, NDLR) vont cesser le feu et les hostilités unilatéralement", a-t-il poursuivi, assurant que les civils ayant trouvé refuge dans l'usine seraient autorisés à rejoindre la Russie ou les territoires contrôlés par Kiev.
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4 h 10 : l'état-major ukrainien dénonce une offensive sur l'aciérie de Marioupol
Malgré l'annonce d'un cessez-le-feu russe, l'état-major ukrainien a fait savoir dans son point quotidien vers 04 h 00 GMT, jeudi, que "les envahisseurs russes concentrent leurs efforts à bloquer et à essayer de détruire nos unités dans la zone d'Azovstal. Avec le soutien de l'aviation, l'ennemi a repris l'offensive pour prendre le contrôle de l'usine".
La prise de Marioupol serait une victoire importante pour les Russes car elle leur permettrait de consolider leurs gains territoriaux côtiers le long de la mer d'Azov en reliant la région du Donbass, en partie contrôlée par leurs partisans, à la Crimée que Moscou a annexée en 2014.
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4 h 01 : les négociations se poursuivent à Bruxelles sur un sixième train de sanctions contre Moscou
La Commission européenne a proposé mercredi un embargo progressif de l'Union européenne sur le pétrole importé de Russie.
Si les États membres de l'Union européenne donnent, à l'unanimité, leur feu vert, "nous renoncerons progressivement aux livraisons russes de pétrole brut dans les six mois et à celles de produits raffinés d'ici la fin de l'année", a dit à Strasbourg la présidente de la Commission Ursula von der Leyen.
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3 h 05 : les renseignements américains ont aidé Kiev à abattre des généraux russes, selon le New York Times
Les renseignements fournis par les États-Unis à l'armée ukrainienne ont permis de cibler plusieurs généraux russes près du front, a affirmé mercredi le New York Times, citant des sources anonymes au sein des services américains.
Washington a fourni des détails concernant les mouvements de troupes prévus par la Russie à Kiev, ainsi que l'emplacement et d'autres détails sur les quartiers généraux militaires mobiles de la Russie. L'Ukraine, ayant recoupé ces informations avec ses propres renseignements, a mené des frappes et d'autres attaques dans lesquelles des officiers russes ont trouvé la mort, indique le journal.
Les responsables ukrainiens ont déclaré avoir abattu environ douze généraux russes sur le champ de bataille, selon le New York Times.
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01 h 15 : Macron et Modi appellent à une "cessation immédiate des hostilités" en Ukraine
Le président français Emmanuel Macron et le Premier ministre indien Narendra Modi, en tournée en Europe, ont appelé mercredi à une "cessation immédiate des hostilités" en Ukraine.
"La France et l'Inde ont exprimé leur profonde préoccupation quant à la crise humanitaire et au conflit en cours en Ukraine", ont souligné les deux dirigeants dans une déclaration conjointe à l'issue d'un entretien et d'un dîner de travail à l'Élysée.
"Les deux pays ont condamné sans équivoque le fait que des civils aient été tués en Ukraine, et appelé à une cessation immédiate des hostilités afin que les parties se réunissent pour promouvoir le dialogue et la diplomatie et pour mettre fin immédiatement aux souffrances de la population", ont-ils ajouté.
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0 h 54 : plus de 300 civils évacués mercredi de Marioupol
Dans son message vidéo quotidien, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a annoncé que 344 civils avaient été évacués mercredi de Marioupol et de ses environs vers Zaprorijjia.
Selon Kiev, des centaines de militaires et de civils, dont des dizaines d'enfants, se trouvent toujours dans des galeries souterraines de l'aciérie d'Azovstal, à Marioupol, dernier bastion de la résistance ukrainienne.
La Croix-Rouge internationale s'est dite, dans un communiqué, "soulagée que davantage de vies aient pu être sauvées" et a appelé à renouveler les efforts pour poursuivre les évacuations.
Avec AFP et Reuters