
Critiqué par la presse, sifflé par le public à chaque sortie au Stade de France, le sélectionneur des Bleus a désormais un site qui lui est dédié : "Casse-toi Raymond !".
Au teme d'une campagne qualificative pour le Mondial-2010 en demi-teinte, l'équipe de France n'a semble-t-il pas réussi à gagner les cœur des Français. Si la main de Thierry Henry a été l'objet d'une polémique qui s'est propagée bien au-delà de la sphère footballistique, les critiques à l'encontre de Raymond Domenech sont arrivées à leur paroxysme.
Comme pour catalyser les sentiments de colère à l'encontre de "l'homme le plus haï du moment", un site internet vient d'êre créé. "Casse-toi Raymond !" propose une compilation des meilleures interventions du sélectionneur et demande aux internautes de lui proposer un travail ou bien de lui trouver un remplaçant à choisir, entre autres, parmi l'ancien coach de l'Olympique de Marseille, Erik Gerets, ou encore le chanteur de variété et supporter invétéré de l'équipe de France Francis Lalanne.
Le "non-jeu" de l'équipe de France taclé par Aimé Jacquet
Il faut dire qu'il devient de plus en plus facile de s'attaquer à Raymond Domenech et la liste de ses détracteurs ne cesse de s'allonger depuis l'Euro catastrophique de 2008 (aucune victoire et une élimination au premier tour). Même Aimé Jacquet s'y met. L'entraîneur de l'équipe de France championne du monde en 1998, qui avait pourtant soutenu la candidature de Domenech en 2004, a tourné casaque dans une interview accordée ce vendredi à l'hebdomadaire "France Football". "Je suis tout à fait conscient qu'un sélectionneur est jugé sur ses résultats et que s'il les obtient, s'il se qualifie, il doit continuer", explique Jacquet, évoquant la qualification pour le Mondial-2010 après le barrage contre l'Irlande. "Mais cela ne doit pas nous empêcher de parler du jeu ou, en l'occurrence, du non-jeu", tacle-t-il au passage.