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Mali : Human Rights Watch pointe des "exactions" de l'armée malienne à Moura

Un nouveau rapport de Human Rights Watch pointe du doigt les forces armées maliennes (FAMa). L'ONG les accuse d'avoir perpétré un "massacre" dans le village de Moura situé dans le centre du pays. C'est dans cette localité que l'armée malienne avait lancé une opération du 23 au 31 mars contre des jihadistes. L'armée affirme avoir tué 203 combattants islamistes, mais l'ONG conteste ce bilan. Carine Kaneza Nantulya, directrice du plaidoyer pour l'Afrique pour HRW, est l'invitée de cette édition.

Ali Muhammad Ali Abd-al-Rahman, ancien chef de la milice janjawid, a plaidé non coupable, mardi 5 avril, de crimes de guerre et de crimes contre l'humanité lors de l'ouverture de son procès devant la Cour pénale internationale (CPI) pour des atrocités commises au Darfour, théâtre d'un bain de sang il y a près de 20 ans. Également connu sous son nom de guerre d'Ali Kosheib, cet ancien chef de milice est accusé de 31 chefs de crimes de guerre et contre l'humanité, commis en 2003-2004 au Darfour.

Après les combats entre l'armée et les rebelles du M23 fin mars dans l'est de la République démocratique du Congo, quelque 10 000 personnes se sont enfuies vers l'Ouganda tout proche, selon le Haut-commissariat de l'ONU aux réfugiés. Et des milliers d'autres se sont précipitées vers Rutshuru, chef-lieu du territoire du même nom. Traumatisés par ce qu'ils ont vécu, ces déplacés se retrouvent à vivre dans des conditions très précaires, entassés dans des écoles ou des églises.

Cheffe d'édition : Célia Caracena