La junte malienne a décidé, lundi 31 janvier, d'expulser l'ambassadeur de France à Bamako. Le représentant français a été sommé de quitter le pays sous 72 heures. Les autorités ont justifié cette décision par les récentes déclarations "hostiles" de responsables français à leur encontre. La France "prend note", rappelant sa solidarité à l'égard de ses partenaires européens et son engagement à poursuivre la lutte antiterroriste. L'analyse de Mady Ibrahim Kante, enseignant chercheur à l'Université des sciences juridiques et politiques de Bamako.

À Madagascar, un opposant politique et lanceur d'alerte de 47 ans, Manandafy Mahery a été condamné à une amende de 1 300 euros et à de la prison avec sursis pour avoir insulté le président et posté sur Facebook une publication jugée diffamatoire. Ces dernières années, les arrestations et poursuites contre des lanceurs d'alertes et opposants politiques se multiplient. Les peines sont de plus en plus sévères et les motifs sont toujours les mêmes :  diffamation, cybercriminalité, atteinte à la sûreté de l'État. De plus en plus de voix commencent à s'élever contre l'atteinte à la liberté d'expression, notamment sur les réseaux sociaux.

Le Rwanda a rouvert, lundi 31 janvier, sa frontière terrestre avec l'Ouganda, fermée depuis près de trois ans, ouvrant la voie une normalisation des relations entre les deux voisins d'Afrique de l'Est. Le principal poste-frontière de Gatuna a officiellement rouvert à minuit, comme l'avaient annoncé vendredi les autorités rwandaises, après une rencontre le 22 janvier à Kigali entre le fils du président ougandais Yoweri Museveni, Muhoozi Kainerugaba, et le président rwandais Paul Kagame.

Cheffe d'édition : Célia Caracena