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Variant Omicron : les cas se multiplient, l'OMS s'inquiète d'une combinaison "toxique"

Le variant Omicron du Covid-19, détecté pour la première fois en Afrique du Sud, continue de susciter l'inquiétude de la communauté internationale. Les premiers cas ont été détectés aux États-Unis, aux Émirats arabes unis et en Arabie saoudite. En Europe, la livraison de doses de vaccins pour les enfants a été avancée. L'OMS s'inquiète des mesures restrictives qui se multiplient.

Officiellement signalé en Afrique du Sud le 24 novembre, ce nouveau variant très contagieux aurait en fait commencé à se propager dans le monde plusieurs jours plus tôt. Les autorités sanitaires néerlandaises ont annoncé mardi qu'Omicron circulait déjà aux Pays-Bas le 19 novembre. De l'Afrique au Pacifique, du Canada à l'Italie, en passant par l'Allemagne et le Royaume-Uni, le nouveau variant du Covid-19 a déjà eu le temps de faire le tour du monde. 

De nombreux pays ont déjà pris des mesures restrictives pour endiguer la propagation d'Omicron. Tandis que les recherches scientifiques se poursuivent pour en savoir plus sur la dangerosité du variant et son éventuelle résistance aux vaccins actuels, l'OMS continue d'appeler à ne pas fermer les frontières.

  • 22 h 15 : premiers cas du variant Omicron dans le Golfe

Un premier cas confirmé du nouveau variant du coronavirus Omicron a été détecté en Arabie saoudite chez un citoyen saoudien revenant d'un pays d'Afrique du Nord, a annoncé mercredi le ministère de la Santé. 

Un premier cas du nouveau variant Omicron a été également détecté aux Émirats arabes unis chez une "femme africaine venant d'un pays africain via un pays arabe", a indiqué le ministère de la Santé émirati sur Twitter.

Il s'agit des deux premiers cas annoncés dans le Golfe du variant Omicron.

  • 19 h 50 : un premier cas du variant confirmé aux États-Unis 

Un premier cas du variant Omicron a été confirmé aux Etats-Unis chez un individu revenant d'Afrique du Sud, ont annoncé les autorités sanitaires américaines. 

Cette personne a été testée positive en Californie, ont déclaré les Centres de prévention et de lutte contre les maladies (CDC) dans un communiqué. Cet individu était "entièrement vacciné et présentait des symptômes légers en cours d'amélioration", ont-ils ajouté.

  • 19 h 30 : les fermetures de frontières sont "injustes, punitives et inefficaces pour Guterres

Face au variant Omicron, les fermetures de frontières sont "profondément injustes, punitives et inefficaces", a affirmé mercredi le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, en appelant à favoriser les tests pour les voyageurs.

"Avec un virus vraiment sans frontières, les restrictions de voyage qui isolent un pays ou une région ne sont pas seulement profondément injustes et punitives, elles sont inefficaces", a-t-il asséné lors d'un point-presse, en dénonçant le "scandale" d'une condamnation de l'Afrique pour n'être pas assez vaccinée.

  • 18 h 40 : le Danemark instaure un test obligatoire pour les voyageurs en provenance de Doha et Dubaï

Les autorités sanitaires danoises ont décidé d'introduire un test obligatoire pour les voyageurs en provenance de Doha et de Dubaï, après la détection au Danemark d'un cas du nouveau variant Omicron chez un voyageur revenant du Qatar.

Le pays est confronté à un fort rebond des cas de Covid. Mercredi, le Danemark a enregistré un nombre record de nouveaux cas de Covid-19, avec 5 120 contaminations lors des dernières 24 heures. Le précédent record remontait au 18 décembre 2020 avec 4 508 contaminations. 86,7% des Danois de plus de 12 ans sont vaccinés.

  • 16 h 50 : l'OMS met en garde contre un "cocktail toxique" d'insuffisances de vaccinés et de testés

Tedros Adhanom Ghebreyesus, directeur général de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), a mis le monde en alerte, mercredi en conférence de presse, sur les risques d'une couverture vaccinale et d'un niveau de dépistages insuffisants. Selon lui, ce cas de figure est le plus propice à l'émergence de nouveaux variants. "La fin de la pandémie n'est pas une question de chance, c'est une question de choix", déclare-t-il.

"Globally, we have a toxic mix of low vaccine coverage, & very low testing – a recipe for breeding & amplifying variants. That’s why we continue to urge countries to fully fund the @ACTAccelerator, to ensure equitable access to ????, tests & therapeutics all over the ????"-@DrTedros

— World Health Organization (WHO) (@WHO) December 1, 2021
  • 15 h 20 : la France durcit les conditions d'accès à son territoire

Face à la menace du variant Omicron, la France annonce un durcissement des conditions d'accès à son territoire en imposant notamment un test négatif pour tous les voyageurs, même vaccinés, provenant d'un pays hors de l'Union européenne.

Les voyageurs en provenance d'Afrique australe (Français, ressortissants de l'UE, diplomates et navigants uniquement) subiront un test Covid à leur arrivée en France, suivi d'un isolement de sept jours en cas de résultat négatif et de dix jours si le résultat est positif.

Dans les deux cas, l'isolement "sera surveillé par des forces de sécurité intérieure, et en cas de non respect de l'isolement, une amende de 1 000 à 1 500 euros" sera infligée, indique Gabriel Attal, porte-parole du gouvernement.

L'Afrique du Sud, Lesotho, Botswana, Zimbabwe, Mozambique, Namibie et l'Eswatini sont concernés. Trois autres pays sont ajoutés à cette liste : le Malawi, la Zambie et l'île Maurice.

Ces dix pays font partie d'une nouvelle catégorie dite "rogue écarlate". Pour ces pays, "il n'y aura pas de déplacements ou d'accès autorisé à des fins professionnelles, touristiques, familiales, d'études et même de recherche", a précisé Gabriel Attal.

  • 15 h : l'Allemagne redoute un pic d'infections à la mi-décembre

Andreas Schuppert, médecin-prévisionniste de l'Association interdisciplinaire allemande de médecine intensive et d'urgence (DIVI), indique que l'Allemagne devrait atteindre un pic de sa quatrième vague d'ici la mi-décembre. Ce pic pourrait se traduire par 6 000 lits occupés dans les services de soins intensifs.

  • 14 h 25 : premiers cas du variant Omicron au Ghana et au Nigeria

Après l'Afrique australe, le nouveau variant Omicron est désormais confirmé ailleurs dans le continent. Le Centre de contrôle des maladies du Nigeria confirme mercredi que deux voyageurs, arrivés d'Afrique du Sud la semaine dernière, sont positifs. Le Ghana indique avoir lui aussi détecté le variant sur son territoire.

  • 14 h 10 : les vols entre la France et l'Afrique australe reprendront samedi avec un encadrement "drastique"

Gabriel Attal, porte-parole du gouvernement français, annonce que les vols avec dix pays de l'Afrique australe reprendront à partir de samedi avec un encadrement "drastique" qui ne permettra de voyager qu'aux Français, aux ressortissants de l'UE, aux diplomates et aux navigants.

Ces voyageurs subiront en outre un test Covid à leur arrivée en France, suivi d'un isolement de sept jours en cas de résultat négatif et de dix jours si le résultat est positif. Par ailleurs, tous les voyageurs provenant d'un pays hors de l'Union européenne, même vaccinés, devront présenter un test négatif de moins de 48 heures.

  • 13 h : le vaccin pour les enfants disponible dans l'UE le 13 décembre

La production de la version pour enfants du vaccin anti-Covid de Pfizer/BioNTech va s'accélérer et les doses seront disponibles dans l'UE le 13 décembre, a affirmé mercredi la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen. Cette campagne de vaccination contre le Covid-19 pour les enfants âgés de 5 à 11 ans a été avancée d'une semaine.

  • 11 h : un premier cas du variant Omicron dans le Golfe

Un premier cas confirmé d'Omicron a été détecté en Arabie saoudite, chez un citoyen saoudien revenant d'un pays d'Afrique du Nord. La personne infectée et les personnes avec lesquelles elle était entrée en contact ont été isolées, selon un responsable au ministère de la Santé. 

  • 10 h : l'Afrique du Sud "sereine" face à une nouvelle vague

Avec 4 300 nouveaux cas de malades du Covid-19 par jour, mais seulement 15 cas au variant Omicron confirmés dans la province du Cap, l'Afrique du Sud est "sereine" face à l'émergence d'une nouvelle vague de coronavirus. "Les chiffres des hospitalisations augmentent, mais de peu pour le moment", souligne Caroline Dumay, la correspondante de France 24 au Cap.

Variant Omicron : les cas se multiplient, l'OMS s'inquiète d'une combinaison "toxique"
  • 9 h : trois cas du variant Omicron détectés au Nigeria

Des analyses ont confirmé la présence de trois cas du variant Omicron dans le pays le plus peuplé d'Afrique. Les trois personnes testées positives étaient arrivées dans le pays la semaine dernière et "avaient précédemment voyagé en Afrique du Sud", a précisé le Centre nigérian de contrôle des maladies (NCDC). Des tests avaient été demandés aux voyageurs deux jours après leur arrivée. 

  • 8 h 20 : suspension des réservations aériennes vers le Japon

Le Japon a demandé aux compagnies aériennes de suspendre toutes les nouvelles réservations à destination de son territoire à partir du 1er décembre, pendant une durée d'un mois, face aux craintes concernant le variant Omicron, a indiqué le ministère nippon des Transports. Les réservations existantes ne sont pas concernées.

Ces nouvelles restrictions interviennent alors qu'un deuxième cas du variant Omicron a été confirmé dans l'Archipel mercredi. Le gouvernement nippon a précisé qu'il s'agissait d'un voyageur arrivé du Pérou la semaine dernière.

 Le Japon avait déjà annoncé lundi la fermeture de ses frontières à tous les visiteurs étrangers.

  • 8 h : la France prolonge la suspension des vols depuis 7 pays africains

Les vols en provenance d’Afrique du Sud, du Botswana, du Zimbabwe, de la Namibie, du Lesotho, d'Eswatini, du Mozambique et du Malawi sont toujours suspendus vers la France. Paris a annoncé un prolongement de cette suspension jusqu'à samedi pour parer au risque d'une accélération de la propagation du variant Omicron. 

"Un protocole extrêmement renforcé" est à l'étude avec les partenaires européens, a précisé le secrétaire d'État chargé des Affaires européennes, Clément Beaune. "Nous irons sans doute encore plus loin pour exiger des tests, y compris pour les personnes vaccinées", a-t-il affirmé.

  • 6 h 30 : les États-Unis vont durcir leurs conditions d'entrée

Les États-Unis vont exiger de tous les voyageurs entrant sur leur territoire par voie aérienne qu'ils présentent un test négatif de dépistage du Covid-19 effectué 24 heures avant leur départ, en raison des craintes suscitées par le nouveau variant du coronavirus, ont déclaré mardi en fin de journée les Centres américains de contrôle et de prévention des maladies (CDC).

Actuellement, les voyageurs internationaux vaccinés peuvent présenter un test négatif de dépistage au coronavirus effectué dans les trois jours précédant leur départ. Cette nouvelle mesure s'appliquerait aussi bien aux citoyens américains qu'aux ressortissants étrangers.

L'administration envisage également d'exiger que les voyageurs effectuent un autre test de dépistage dans les trois à cinq jours suivant leur arrivée aux États-Unis, ont indiqué les responsables. Les nouvelles règles pourraient être annoncées jeudi, mais il n'a pas été précisé quand elles pourraient entrer en vigueur.

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Avec AFP