Angela Merkel a entamé son nouveau mandat par un discours de politque générale devant le Bundestag. La chancellière allemande a notamment annoncé qu'elle se rendrait à Copenhague pour la conférence sur le climat, en décembre.
Reuters - Angela Merkel, qui prononçait ce mardi son discours de politique générale devant le Bundestag, a déploré le virage à 180° de General Motors sur sa filiale allemande Opel et défendu le programme fédéral de réduction du temps de travail.
La chancelière allemande a également annoncé qu'elle se rendrait le mois prochain à Copenhague pour la réunion sur le climat. Un échec des discussions, a-t-elle indiqué, retarderait pendant des années tout progrès dans la lutte contre le réchauffement.
"Le chômage a augmenté et va continuer d'augmenter", a dit la chancelière allemande, sortie victorieuse des élections législatives de septembre et qui dirige aujourd'hui un gouvernement de coalition avec les libéraux du FDP.
"Ce n'est que grâce au 'Kurzarbeit' (ndlr, un mécanisme financé sur fonds publics qui incite les entreprises à réduire le temps de travail de leurs employés) que nous n'avons pas perdu davantage d'emplois", a-t-elle relevé. "Par conséquent, nous allons élargir le programme 'Kurzarbeit'."
L'Allemagne comptait fin septembre 3,461 millions de demandeurs d'emploi, soit 8,2% de la population active. Mais la tendance est à la baisse des inscriptions, et septembre a constitué le troisième mois consécutif de recul du nombre de chômeurs.
Selon l'Office fédéral du travail, la mise en oeuvre du Kurzarbeit, ce dispositif qui incite les entreprises à partager le temps du travail plutôt qu'à licencier, est le facteur principal de cette légère amélioration.
Sans ce programme, calcule-t-il, on aurait enregistré en septembre 10.000 chômeurs de plus et non 12.000 de moins comme cela a été le cas.
La chancelière allemande a également évoqué devant les députés l'affaire Opel. Après avoir cherché un repreneur pour sa filiale allemande, et obtenu une garantie financière de l'Allemagne, les Américains de General Motors ont décidé ce conserver la marque automobile dans leur giron.
"Je regrette grandement la décision de GM. Mais les salariés d'Opel ont besoin de plus que de nos regrets, il leur faut une solution concrète, une solution qui leur apporte la sécurité de l'emploi", a-t-elle dit.