À la une de la presse, ce mercredi 28 juillet, le rétablissement des canaux de communication entre les deux Corées, après plus d’un an de suspension. Les témoignages des policiers présents lors de l’assaut du Capitole face à la commission d’enquête du sénat américain. Et des nouvelles des JO de Tokyo : la parité entre hommes et femmes est enfin au rendez-vous, mais les polémiques sexistes aussi.
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À la une de la presse, l'annonce, hier, du rétablissement des canaux de communication entre les deux Corées, après plus d'un an de suspension.
D'après The Korea Times, le président Moon Jae-in et le dirigeant nord-coréen Kim Jong-un ont échangé des lettres à plusieurs reprises, depuis le mois d'avril. Des messages où ils ont reconnu "les problèmes résultant de la rupture des relations intercoréennes et la nécessité de reconstruire la confiance mutuelle". Cette reprise du dialogue est saluée par le journal sud-coréen, qui exprime "un optimisme prudent, quant au fait que la Corée du Nord pourrait bientôt revenir à la table des négociations pour discuter de la dénucléarisation avec les États-Unis", dont le président Joe Biden a convenu, lors de sa rencontre en mai dernier avec Moon Jae-in, de "résoudre le problème nucléaire nord-coréen par le dialogue et la diplomatie".
Aux États-Unis, des policiers ont témoigné, hier, sur l'assaut du Capitole du 6 janvier dernier devant la commission d'enquête du Congrès sur cette attaque par les partisans de Donald Trump. "Honnêtement, je n'ai pas reconnu mes compatriotes dans cet assaut du Capitole, ni les États-Unis qu'ils prétendaient représenter" : ce sont les mots de l'un de ces policiers, cité par The Washington Post, qui ne décolère pas contre l'attitude d'une partie des républicains. D'après le journal, ces derniers "persistent à essayer de justifier ce qui s'est passé ce jour-là et refusent toujours de reconnaître la pourriture morale des 'patriotes' autoproclamés qui ont attaqué le Capitole". "Ces émeutiers, martèle le quotidien, étaient là à l'instigation du président Trump qui les avait convaincus que la violence était un moyen susceptible d'inverser le résultat de la présidentielle". The Washington Post rappelle qu'aujourd'hui encore, des sondages indiquent qu'un quart des républicains continuent d'approuver les actions des émeutiers.
Le parti républicain, dont la frange radicale s'oppose à tout projet de réforme de l'Administration Biden. Cette opposition systématique, qu'il s'agisse du plan de modernisation des infrastructures, des réformes de la police, du port d'armes, ou du droit de vote, interpelle Le Figaro. Le quotidien français voit Joe Biden "empêtré dans les divisions de l'Amérique", confronté au jusqu'au-boutisme d'une partie des républicains, mais aussi "aux excès de l'aile gauche du Parti démocrate, convertie au 'wokisme' et à l'État providence". Le journal s'inquiète du "fossé (qui) continue de se creuser avec une Amérique restée sous l'aile de Trump et qui n'a pas renoncé à prendre sa revanche".
Joe Biden est aussi confronté à la pandémie de Covid-19 et à la propagation rapide du variant Delta, qui l'amène à envisager de rendre obligatoire la vaccination des fonctionnaires fédéraux, selon The New York Times. Le journal évoque "un changement significatif de l'approche du président Biden, reflétant l'inquiétude grandissante de son administration face à ce variant hautement contagieux".
Direction à présent les JO de Tokyo, où la décision de Simone Biles de se retirer du concours de gymnastique par équipes a créé la stupeur. La décision de la jeune gymnaste américaine fait la une de nombreux journaux à travers le monde, notamment de La Vanguardia. "L'anxiété défait la gymnaste parfaite", écrit le journal catalan, touché par le désarroi de la jeune athlète aux 25 médailles mondiales, qui a évoqué ses "démons" intérieurs et avait déjà déclaré, auparavant, avoir "parfois l'impression de porter le poids du monde sur (ses) épaules".
La judoka française Clarisse Agbégnénou est devenue championne olympique. "Droit au cœur", titre ce matin L'Équipe, presque aussi ému que la jeune femme, qui a su relever le plus grand défi de sa carrière en prenant sa revanche sur sa rivale de toujours, la Slovène Tina Trstenjak - que Clarisse Agbégnénou a embrassée après sa victoire, dans un geste magnifique qui a beaucoup touché le public.
Simone Biles, Clarisse Agbégnénou, ou encore la Française Althéa Laurin, qui a remporté hier la médaille de bronze en taekowondo : ces JO de Tokyo sont les premiers à accueillir quasiment autant de femmes que d'hommes, se réjouit Libération, qui regrette, néanmoins, la persistance de polémiques sexistes, notamment sur les tenues des athlètes féminines. Le chemin est encore long…
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